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Ski alpin - Coupe du monde à Kitzbuehel Lasse Kjus, quatre ans après

Le Norvégien Lasse Kjus, en grand monsieur du Cirque blanc, a choisi la descente de Kitzbuehel, hier, pour renouer avec la victoire dans la discipline la plus prestigieuse de la Coupe du monde messieurs de ski alpin. La journée a été noire pour le Français Nicolas Burtin. Le Megevan, déjà opéré quatre fois au genou gauche en dix ans, s’est fait mal au genou droit en tombant. Avec une suspicion de déchirure du ligament latéral, la saison est probablement terminée pour « Burt ». « La dernière victoire en descente, c’était il y a quatre ans, en mars 1999 lors des finales en Sierra Nevada (Espagne). Ça a pris du temps. Ces dernières années, je ne skiais pas bien. Pour gagner ici, j’ai dû bien skier », a déclaré Kjus. Le skieur d’Oslo, déjà victorieux à Kitzbuehel en 1999 à l’occasion d’une descente sprint en deux manches, a employé la manière en précédant d’un centième de seconde le favori autrichien Stephan Eberharter. Un centième qui a gelé les quelque 8 000 spectateurs. Un peu gêné par l’écart infinitésimal, le vainqueur l’a joué sur le registre de l’humour : « C’est vraiment bien de gagner à l’âge de... 100 ans », a-t-il ouvert en conférence de presse. En fait, Kjus a 33 ans depuis la semaine dernière. Mais, courant au plus haut niveau depuis dix ans, il ressemble, avec sa tête chauve, à un dinosaure des compétitions. L’homme du Nord a montré son caractère de glace dès le matin, alors qu’il n’était pas emballé par l’entraînement chronométré sur le haut de la piste, imposé pour compléter la séance de la veille. Puis il est resté de marbre quand, trente secondes avant le vrai départ, une boucle d’une chaussure s’est cassée. « Le technicien était là pour la remplacer. Il était plus excité que moi », a souri le vainqueur. Revanche samedi Sa patience a surtout payé sur la Streif, une piste exigeante qui admet certes quelques petites fautes mais ne pardonne aucun écart. Des cadors, il a été le plus régulier, construisant sa victoire dans le deuxième tiers du parcours, consacré à la glisse. En serrant dans ses bras son technicien suédois, Kjus a montré quelle importance avait dans la victoire cet homme de l’ombre, « qui ne dort plus tellement il travaille ». C’est dans le secteur du Hausbergkante que Eberharter, bientôt 35 ans, a perdu la course. Le tenant de la Coupe du monde a avalé la défaite avec retenue, donnant rendez-vous samedi pour la revanche à l’occasion de la seconde descente, celle du Hahnenkamm. Le troisième du podium, l’Américain Daron Rahlves, est également impatient d’en découdre à nouveau. « Le classement en Coupe du monde de descente est très serré. C’est d’autant plus excitant que toutes les courses à venir me conviennent », a souligné le Californien, le plus jeune (30 ans) du trio primé. Effectivement, chacune des six premières descentes a été remportée par un skieur différent. Le Haut-Savoyard Antoine Dénériaz, 14e, n’a pu combler dans la portion de glisse le temps laissé dans le secteur technique du haut. « J’avais envie de faire mieux, mais c’est correct. J’ai fait de bonnes et de moins bonnes parties », a commenté le vainqueur de Val Gardena.
Le Norvégien Lasse Kjus, en grand monsieur du Cirque blanc, a choisi la descente de Kitzbuehel, hier, pour renouer avec la victoire dans la discipline la plus prestigieuse de la Coupe du monde messieurs de ski alpin.
La journée a été noire pour le Français Nicolas Burtin. Le Megevan, déjà opéré quatre fois au genou gauche en dix ans, s’est fait mal au genou droit en tombant.
Avec une suspicion de déchirure du ligament latéral, la saison est probablement terminée pour « Burt ».
« La dernière victoire en descente, c’était il y a quatre ans, en mars 1999 lors des finales en Sierra Nevada (Espagne). Ça a pris du temps. Ces dernières années, je ne skiais pas bien. Pour gagner ici, j’ai dû bien skier », a déclaré Kjus.
Le skieur d’Oslo, déjà victorieux à Kitzbuehel en 1999 à l’occasion d’une...