Sa réélection, par 46 voix contre 6 à son challengeur botswanais Ismael Bhame, qui lui permettra de célébrer en 2008 ses 20 ans de présence à la tête du football africain, confirme cette emprise sur le continent, deux ans après sa campagne malheureuse à la présidence de la Fédération internationale (Fifa). L’organisation de la Coupe du monde 2010 à un pays africain a fortement contribué à la réélection de cet ancien champion d’athlétisme dont l’imposante stature ne passe jamais inaperçue dans les réunions des instances du football mondial. Né...
Actualités
Issa Hayatou, un prince du football africain
le 23 janvier 2004 à 00h00
Le Camerounais Issa Hayatou, 57 ans, facilement réélu hier à la présidence de la Confédération africaine du football lors de la 26e Assemblée générale de la CAF à Tunis, est le « prince » du football africain, un personnage emblématique du sport en Afrique.
Sa réélection, par 46 voix contre 6 à son challengeur botswanais Ismael Bhame, qui lui permettra de célébrer en 2008 ses 20 ans de présence à la tête du football africain, confirme cette emprise sur le continent, deux ans après sa campagne malheureuse à la présidence de la Fédération internationale (Fifa). L’organisation de la Coupe du monde 2010 à un pays africain a fortement contribué à la réélection de cet ancien champion d’athlétisme dont l’imposante stature ne passe jamais inaperçue dans les réunions des instances du football mondial. Né à Garoua, le 9 août 1946, dans une famille royale du nord du Cameroun, Issa Hayatou est le cadet de cinq enfants qui ont tous rang de prince coutumier. Tous ses frères sont devenus des hauts commis de l’État. L’aîné, Sadou, a même été Premier ministre de 1991 à 1993.
Gestionnaire
Lui a choisi la voie du sport. D’abord pratiquant (800 m et courses de haies), il devient ensuite directeur du ministère de la Jeunesse et des Sports, grâce à ses qualités de gestionnaire. Après des études universitaires et un diplôme de professeur d’éducation physique, il accède au poste de secrétaire général de la fédération camerounaise (Fecafoot) au plus fort des années fastes des Lions indomptables. Les Lions doivent d’ailleurs une partie de leurs succès à la gestion de ce meneur d’hommes et aux adaptations qu’il apporte au football de son pays. C’est sous sa direction que le Cameroun atteint les quarts de finale en 1990, après avoir remporté la CAN en 1984 et 1988.
Après le décès de l’Éthiopien Ydnekatchnew Tessema, et alors qu’il est loin d’être le favori, il est élu président de la CAF en 1988 a son but, la reconnaissance de son continent. Issa Hayatou assainit d’abord les finances puis restructure l’ensemble du football africain, à l’image de la Coupe d’Afrique des nations, qui s’impose comme une date incontournable du calendrier international.
En 2002, à l’instigation notamment de l’Union européenne de football (UEFA), il fait acte de candidature contre Joseph Blatter à la présidence de la Fifa. Son échec ne le décourage pas. Il veut désormais faire de cette candidature une première étape dans l’élection d’un Africain à la tête du sport le plus populaire de la planète.
Le Camerounais Issa Hayatou, 57 ans, facilement réélu hier à la présidence de la Confédération africaine du football lors de la 26e Assemblée générale de la CAF à Tunis, est le « prince » du football africain, un personnage emblématique du sport en Afrique.
Sa réélection, par 46 voix contre 6 à son challengeur botswanais Ismael Bhame, qui lui permettra de célébrer en 2008 ses 20 ans de présence à la tête du football africain, confirme cette emprise sur le continent, deux ans après sa campagne malheureuse à la présidence de la Fédération internationale (Fifa). L’organisation de la Coupe du monde 2010 à un pays africain a fortement contribué à la réélection de cet ancien champion d’athlétisme dont l’imposante stature ne passe jamais inaperçue dans les réunions des instances du football mondial. Né...
Sa réélection, par 46 voix contre 6 à son challengeur botswanais Ismael Bhame, qui lui permettra de célébrer en 2008 ses 20 ans de présence à la tête du football africain, confirme cette emprise sur le continent, deux ans après sa campagne malheureuse à la présidence de la Fédération internationale (Fifa). L’organisation de la Coupe du monde 2010 à un pays africain a fortement contribué à la réélection de cet ancien champion d’athlétisme dont l’imposante stature ne passe jamais inaperçue dans les réunions des instances du football mondial. Né...