Les Lions indomptables du Cameroun, sacrés rois d’Afrique en 2000 puis 2002, remettent leur couronne en jeu à l’occasion de la 24e Coupe d’Afrique des nations de football en Tunisie, premier grand rendez-vous international de l’année, dont le coup d’envoi est donné samedi.
Sans leur grand frère « Marco », Marc-Vivien Foé – décédé sur la pelouse du stade Gerland à Lyon, il y a sept mois, lors de la Coupe des confédérations en France –, Rigobert Song, Samuel Eto’o et autre Patrick Mboma veulent gagner une troisième CAN consécutive. Et devenir ainsi les premiers à inscrire cinq fois leur nom au palmarès de l’épreuve biennale.
Comme la plupart des seize équipes qualifiées, les Camerounais ont maintenant pris leurs quartiers en Tunisie, à Sousse (Sud), où ils débuteront dimanche contre l’Algérie (groupe C).
Les Camerounais y préparent activement la défense d’un trophée qu’ils sont nombreux, sur le continent, à vouloir leur chiper.
Cameroun-Égypte, le choc
À commencer par l’Égypte, un autre géant du football africain, seule autre sélection parmi celles présentes en Tunisie à posséder un palmarès aussi fourni que le Cameroun (4 titres), et qui, hasard du tirage au sort, est tombé dans le même groupe. Le choc, programmé pour le 3 février à Monastir (Sud), s’annonce d’ores et déjà comme l’un des grands moments du premier tour.
Mais les premiers rivaux des Camerounais seront sans doute d’autres Lions, ceux du Sénégal, que la finale perdue aux tirs au but en 2002 au Mali a laissés sur leur faim. Héros du Mondial la même année en Asie, où ils atteignirent les quarts de finale sous la direction du Français Bruno Metsu, les Sénégalais ont hérité d’un groupe (B) à leur portée (Mali, Burkina Faso, Kenya). Même si le successeur de Metsu, un autre Français, Guy Stéphan, affiche une prudence bien compréhensive, le peuple de Dakar réclame le trophée africain, qui serait le premier du Sénégal.
Les Sénégalais devront quand même se méfier du Mali et son nouvel attaquant Frédéric Kanouté, ancien espoir français qui a profité de la nouvelle réglementation de la Fédération internationale (Fifa) concernant les binationaux pour faire valoir ses origines africaines.
Quant à la Tunisie de l’ancien sélectionneur de l’équipe de France, Roger Lemerre, toujours à la recherche d’une consécration continentale, elle va devoir gérer la pression qui accompagne les pas d’un pays organisateur. En multipliant matches amicaux, stages de préparation (Italie, Djerba, Hammamet) et entraînements à huis clos, les Aigles de Carthage ont apparemment bien préparé leur affaire.
Empoignade
Mais le souvenir de la précédente CAN organisée en Tunisie, en 1994, assortie d’une humiliante élimination au premier tour, rend Hatem Trabelsi et ses coéquipiers très prudents. Et très motivés pour réussir leur entrée en matière contre le Rwanda, samedi à Radès. Une équipe rwandaise certes novice en phase finale, comme le Bénin et le Zimbabwe, mais qui s’est qualifiée aux dépens du Ghana, grand absent de la CAN 2004 avec la Côte d’Ivoire.
Dans ce groupe A, la République démocratique du Congo (RDC) et la Guinée devraient quant à elles batailler pour le second billet qualificatif pour les quarts de finale.
Bien plus indécis apparaît le groupe D avec trois ténors du football africain : le Nigeria, l’Afrique du Sud et le Maroc. Les deux fauteuils qualificatifs pour les quarts de finale risquent de donner lieu à une sévère empoignade dans une poule où le Bénin, pour sa première apparition, essaiera de jouer les arbitres.
Les six stades (Radès et el-Menzah à Tunis, Bizerte, Sousse, Monastir et Sfax) sont apprêtés pour la grande fête du football africain. Rénovés et agrandis, ces terrains de jeu vont maintenant mettre leur gazon à la disposition des trois semaines de joute dont sortira, le 14 février à Radès, le nom du nouveau roi d’Afrique.
Veuillez vous connecter pour visualiser les résultats Les Lions indomptables du Cameroun, sacrés rois d’Afrique en 2000 puis 2002, remettent leur couronne en jeu à l’occasion de la 24e Coupe d’Afrique des nations de football en Tunisie, premier grand rendez-vous international de l’année, dont le coup d’envoi est donné samedi.
Sans leur grand frère « Marco », Marc-Vivien Foé – décédé sur la pelouse du stade Gerland à Lyon, il y a sept mois, lors de la Coupe des confédérations en France –, Rigobert Song, Samuel Eto’o et autre Patrick Mboma veulent gagner une troisième CAN consécutive. Et devenir ainsi les premiers à inscrire cinq fois leur nom au palmarès de l’épreuve biennale.
Comme la plupart des seize équipes qualifiées, les Camerounais ont maintenant pris leurs quartiers en Tunisie, à Sousse (Sud), où ils débuteront dimanche contre l’Algérie...