Un rapport du Pentagone a averti mercredi que l’insuffisance de tests préalables rendait hasardeuse la mise en œuvre du programme de défense antimissiles que les États-Unis veulent commencer à déployer cette année.
Le directeur des opérations de tests et d’évaluation du Pentagone Thomas Christie a indiqué, dans un rapport annuel, qu’un nombre restreint de tests avait été mené en 2003 à cause de problèmes avec des composants du système de défense antimissiles balistiques. La mise en œuvre du programme va donc dépendre de deux tests d’interception de missiles de longue portée dans l’espace prévus cette année, selon le rapport. « Même si les interceptions sont réussies dans les deux cas, le faible nombre d’essais limitera la confiance que l’on pourra avoir dans les capacités de l’intercepteur », a-t-il prévenu.
Le sénateur démocrate Jack Reed a estimé mercredi que le rapport « montre clairement que, dans la course pour assurer une victoire idéologique, le président Bush risque de déployer prématurément un système de défense antimissiles qui n’a pas fait ses preuves et va détourner des ressources d’autres priorités essentielles ».
Un rapport du Pentagone a averti mercredi que l’insuffisance de tests préalables rendait hasardeuse la mise en œuvre du programme de défense antimissiles que les États-Unis veulent commencer à déployer cette année.
Le directeur des opérations de tests et d’évaluation du Pentagone Thomas Christie a indiqué, dans un rapport annuel, qu’un nombre restreint de tests avait été mené en 2003 à cause de problèmes avec des composants du système de défense antimissiles balistiques. La mise en œuvre du programme va donc dépendre de deux tests d’interception de missiles de longue portée dans l’espace prévus cette année, selon le rapport. « Même si les interceptions sont réussies dans les deux cas, le faible nombre d’essais limitera la confiance que l’on pourra avoir dans les capacités de l’intercepteur »,...
Le directeur des opérations de tests et d’évaluation du Pentagone Thomas Christie a indiqué, dans un rapport annuel, qu’un nombre restreint de tests avait été mené en 2003 à cause de problèmes avec des composants du système de défense antimissiles balistiques. La mise en œuvre du programme va donc dépendre de deux tests d’interception de missiles de longue portée dans l’espace prévus cette année, selon le rapport. « Même si les interceptions sont réussies dans les deux cas, le faible nombre d’essais limitera la confiance que l’on pourra avoir dans les capacités de l’intercepteur »,...