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Actualités - ANALYSE

Changes et Bourses L’euro modérément ferme face au dollar

L’euro est resté ferme face au dollar hier sur les marchés des changes, alors que la dernière déclaration de la ministre de l’Industrie en France, Nicole Fontaine, appelant les autorités monétaires européennes à se pencher sérieusement sur la question de l’appréciation de la monnaie unique n’a pas été prise en compte par les opérateurs. Il en est de même de la publication du rapport mensuel de la BCE s’inquiétant de l’envolée récente de l’euro qui est passée inaperçue. De fait, les interventions verbales ne semblent plus avoir d’impact sur les marchés qui ont besoin de commentaires plus agressifs ou d’une menace plus claire d’intervention directe selon les cambistes. Il n’en demeure pas moins que les investisseurs continuent de prêter attention aux fondamentaux économiques des deux côtés de l’Atlantique. D’un côté, l’annonce par le Conference Board que son indice composite (le Leading Indicator) a progressé de 0,2 % en décembre a allégé les pressions sur le dollar dans la mesure où cet indice est censé préfigurer l’évolution de la conjoncture US dans les 6 prochains mois. Cela d’autant qu’on venait d’apprendre que les demandes d’allocations chômage aux États-Unis ont baissé de 1 000 pour totaliser 341 000 la semaine dernière, en raison de plusieurs créations d’emplois entraînées par la reprise conjoncturelle. Le ralentissement de la consommation des ménages en France de +0,4 % en novembre à +0,2 % en décembre et la baisse de 1 % des ventes de détail en Allemagne en 2003 ainsi que la contraction de l’excédent commercial italien à 192 mil. EUR en novembre 2003 contre 437 mil. en novembre 2002 ont de leur côté tempéré l’engouement pour l’euro. Celui-ci, qui avait bondi à 1,2752 $ en Europe, devait se négocier finalement à New York à 1,2710 $ contre 1,2630 la veille, réduisant ses gains de 0,97 % à 0,63 %. En Bourse, les marchés US ont fini en baisse, des prises de bénéfices après de bonnes nouvelles économiques et de sociétés largement anticipées ayant pesé sur la tendance. C’est un scénario très typique, car on progresse généralement sur les attentes de bons résultats pour se dégager ensuite après leur publication. Quant aux Bourses européennes, elles étaient mitigées, certaines valeurs ayant été soutenues par les bons résultats de sociétés alors que d’autres souffraient de l’appréciation de l’euro. À Beyrouth, l’attention des opérateurs se focalisent toujours sur la parité EUR/$ à l’étranger. Mais il n’en demeure par moins que quelques rares banques ont continué à rechercher le dollar sur le marché local pour le règlement d’achats antérieurs de certificats de dépôt émis par la BDL, à des cours supérieurs au haut de sa fourchette d’intervention, soit entre 1 517 et 1 518 LL. À la Bourse de Beyrouth, 3 159 actions A de Solidere et 2 993 certificats GDR de la Blom Bank ont progressé de 4,53 à 4,55 $ et de 23,76 à 23,79 $, alors que 10 100 actions B de Solidere et 3 148 actions de la Byblos Bank se repliaient de 4,72 à 4,53 $ et de 1,69 à 1,66 $. Élie KAHWAGI
L’euro est resté ferme face au dollar hier sur les marchés des changes, alors que la dernière déclaration de la ministre de l’Industrie en France, Nicole Fontaine, appelant les autorités monétaires européennes à se pencher sérieusement sur la question de l’appréciation de la monnaie unique n’a pas été prise en compte par les opérateurs. Il en est de même de la publication du rapport mensuel de la BCE s’inquiétant de l’envolée récente de l’euro qui est passée inaperçue. De fait, les interventions verbales ne semblent plus avoir d’impact sur les marchés qui ont besoin de commentaires plus agressifs ou d’une menace plus claire d’intervention directe selon les cambistes. Il n’en demeure pas moins que les investisseurs continuent de prêter attention aux fondamentaux économiques des deux côtés de...