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Actualités - CHRONOLOGIE

Justice - Addoum décidera aujourd’hui du sort des milliards saisis Dinars irakiens : affaire classée, décrète la BDL

La Banque centrale a décidé hier, sur foi des documents dont elle dispose, que l’affaire des dinars irakiens convoyés au Liban par caisses, à bord d’un avion privé (l’équivalent d’environ 20 millions de dollars), ne fait pas partie d’une opération de blanchiment d’argent. La commission spéciale d’enquête sur le blanchiment d’argent, réunie sous la présidence du gouverneur de la Banque du Liban, Riad Salamé, a décidé de classer l’affaire de l’avion privé transportant ces fonds, au vu des documents en sa possession. L’affaire ne tombe pas sous le coup de la loi 318 du 20 avril 2001, a-t-elle jugé. La commission a tenu compte, dans sa décision, des dépositions des deux voyageurs Richard Jreissaty, membre des Forces libanaises tendance Fouad Malek, et Mohammed Abou Darwiche, un Libanais responsable de la sécurité à l’aéroport de Bagdad. De ce fait, le procureur général financier Khalil Rahal a clôturé l’enquête et l’a transmise pour décision définitive au procureur général près la Cour de cassation, Adnane Addoum. Celui-ci doit décider du sort des fonds convoyés, qui sont toujours saisis. M. Addoum pense toujours que les convoyeurs de ces fonds ont enfreint la loi en ne déclarant pas aux Douanes le contenu plutôt inhabituel des caisses. En toute légalité L’affaire des dinars irakiens avait éclaté le 14 janvier, quand les agents de la douane avaient découvert une vingtaine de caisses contenant des liasses de nouveaux dinars irakiens à bord d’un appareil privé. Troisi civils avaient été placés en garde à vue dans cette affaire : Michel Méckattaf, propriétaire d’une maison de change, ainsi que MM. Richard Jreissaty et Mohammed Abou Darwiche. Mais le surlendemain, le ministre de l’ Intérieur irakien, Nouri Badrane, avait adressé une télécopie à son homologue libanais, M. Élias Murr, pour lui assurer que les milliards de dinars irakiens introduits au Liban reviennent à la société britannique Laru, qui effectuait des contrats urgents pour le compte de son département. En raison de la difficulté de convertir cette somme en devises sur place, la firme anglaise avait envoyé en toute légalité l’argent au Liban (1,5 tonne), en collaboration avec une maison de change libanaise.

La Banque centrale a décidé hier, sur foi des documents dont elle dispose, que l’affaire des dinars irakiens convoyés au Liban par caisses, à bord d’un avion privé (l’équivalent d’environ 20 millions de dollars), ne fait pas partie d’une opération de blanchiment d’argent.
La commission spéciale d’enquête sur le blanchiment d’argent, réunie sous la présidence du gouverneur de la Banque du Liban, Riad Salamé, a décidé de classer l’affaire de l’avion privé transportant ces fonds, au vu des documents en sa possession. L’affaire ne tombe pas sous le coup de la loi 318 du 20 avril 2001, a-t-elle jugé.
La commission a tenu compte, dans sa décision, des dépositions des deux voyageurs Richard Jreissaty, membre des Forces libanaises tendance Fouad Malek, et Mohammed Abou Darwiche, un Libanais...