S’exprimant lors d’un meeting avec des partisans à Qaaqayiet el-Jisr (caza de Nabatiyé), M. Assaad a commencé par déverser ses foudres sur Amal et le Conseil du Sud. « Tout le monde sait que le Conseil du Sud est l’une des institutions qui symbolisent le plus la corruption au sein de l’État », a-t-il lancé, accusant cet organisme d’avoir exécuté des projets « qui ne répondent pas aux normes exigées », d’autres « qui ne sont pas conformes aux besoins des villages » et d’autres encore « payés beaucoup plus...
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Vie politique Ahmed el-Assaad : Nous ne sommes ni américains, ni syriens, ni iraniens
le 16 février 2004 à 00h00
Ahmed el-Assaad, fils de l’ancien président de la Chambre, Kamel el-Assaad, est revenu hier à la charge contre les deux forces chiites dominantes au Liban-Sud, le mouvement Amal et le Hezbollah, et a défini sa propre ligne politique comme n’étant « ni américaine, ni syrienne, ni iranienne ».
S’exprimant lors d’un meeting avec des partisans à Qaaqayiet el-Jisr (caza de Nabatiyé), M. Assaad a commencé par déverser ses foudres sur Amal et le Conseil du Sud. « Tout le monde sait que le Conseil du Sud est l’une des institutions qui symbolisent le plus la corruption au sein de l’État », a-t-il lancé, accusant cet organisme d’avoir exécuté des projets « qui ne répondent pas aux normes exigées », d’autres « qui ne sont pas conformes aux besoins des villages » et d’autres encore « payés beaucoup plus cher que leurs coûts réels ». « Chaque individu au Liban-Sud sait que le Conseil du Sud relève du mouvement Amal et exécute les ordres de sa direction », a-t-il ajouté, accusant en outre la formation de Nabih Berry d’utiliser « le dossier des indemnisations au titre des habitations endommagées du fait de l’occupation israélienne afin de soumettre une partie importante de la population » de la région. « Le Conseil du Sud n’est pas une institution, c’est en vérité une boutique, une boutique tenue par des courtiers qui se posent en intermédiaires entre l’État et le peuple », un organisme « dont on se sert comme instrument de soumission », a-t-il dit. Après avoir appelé les habitants du Liban-Sud à « se réveiller » et à rallier « l’appel au changement aux côtés des forces politiques libres » du pays, M. Assaad s’en est pris au Hezbollah.
En réponse à des accusations formulées par des responsables de la formation intégriste, selon lesquels il serait l’émanation d’un « projet américain », M. Assaad a répliqué, en s’adressant au Hezbollah : « Cela suffit de qualifier d’agents stipendiés tous ceux qui ne pensent pas comme vous ». « La foi et la conviction de la société dans la résistance militaire contre l’ennemi israélien ne signifie pas qu’elle doive approuver les positions du Hezbollah dans les questions intérieures », a-t-il ajouté. « Quant à nous, nous disons au Hezbollah que nous ne sommes pas l’émanation d’un projet américain. Pas plus que d’un projet syrien ou iranien. Nous sommes libanais », a-t-il conclu.
Ahmed el-Assaad, fils de l’ancien président de la Chambre, Kamel el-Assaad, est revenu hier à la charge contre les deux forces chiites dominantes au Liban-Sud, le mouvement Amal et le Hezbollah, et a défini sa propre ligne politique comme n’étant « ni américaine, ni syrienne, ni iranienne ».
S’exprimant lors d’un meeting avec des partisans à Qaaqayiet el-Jisr (caza de Nabatiyé), M. Assaad a commencé par déverser ses foudres sur Amal et le Conseil du Sud. « Tout le monde sait que le Conseil du Sud est l’une des institutions qui symbolisent le plus la corruption au sein de l’État », a-t-il lancé, accusant cet organisme d’avoir exécuté des projets « qui ne répondent pas aux normes exigées », d’autres « qui ne sont pas conformes aux besoins des villages » et d’autres encore « payés beaucoup plus...
S’exprimant lors d’un meeting avec des partisans à Qaaqayiet el-Jisr (caza de Nabatiyé), M. Assaad a commencé par déverser ses foudres sur Amal et le Conseil du Sud. « Tout le monde sait que le Conseil du Sud est l’une des institutions qui symbolisent le plus la corruption au sein de l’État », a-t-il lancé, accusant cet organisme d’avoir exécuté des projets « qui ne répondent pas aux normes exigées », d’autres « qui ne sont pas conformes aux besoins des villages » et d’autres encore « payés beaucoup plus...