Chypre - Les deux parties vont reprendre les négociations
Il existe une « vraie chance » que l’île soit réunifiée avant le 1er mai, annonce Annan
le 14 février 2004 à 00h00
Le secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, a déclaré hier qu’il croyait qu’il y avait « une vraie chance que Chypre puisse être réunifiée avant le 1er mai ».
M. Annan a précisé, lors d’une conférence de presse, que les négociations entre Chypriotes grecs et Chypriotes turcs reprendraient à Nicosie le 19 février.
« Je pense que les parties sont décidées à négocier de bonne foi sur la base de mon plan », a encore déclaré M. Annan. « Je crois réellement que, après 40 ans et si les deux parties sont capables de mobiliser la volonté politique nécessaire, un règlement politique est enfin à portée de la main », a-t-il ajouté.
Les dirigeants Chypriotes grecs et Chypriotes turcs ont en effet accepté hier la proposition du secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, de poursuivre à Nicosie les négociations visant à réunifier Chypre, a-t-on appris de sources onusiennes.
Les dirigeants chypriotes, selon ces mêmes sources, ont accepté que les points qui ne pourraient pas être réglés par la négociation soient tranchés par le secrétaire général.
M. Annan avait organisé ces pourparlers, qui ont commencé au siège de l’Onu mardi, afin de permettre aux dirigeants des deux communautés, séparées depuis 1974, de confirmer leur volonté politique de parvenir à un accord permettant de réunifier Chypre avant son entrée dans l’Union européenne le 1er mai prochain.
Le projet de règlement présenté par M. Annan prévoit pour Chypre un statut fédéral du type de celui de la Confédération helvétique qui devra être soumis par référendum aux deux communautés le 21 avril prochain.
Chypre est divisée depuis l’invasion en 1974 du nord de l’île par l’armée turque, déclenchée en riposte à un coup d’État d’ultranationalistes chypriotes grecs qui, soutenus par la junte militaire au pouvoir à Athènes, voulaient rattacher l’île à la Grèce.
La République turque de Chypre du Nord (RTCN) autoproclamée, où stationnent quelque 30 000 soldats turcs, n’est reconnue que par Ankara.
Sans réunification préalable, l’entrée de Chypre dans l’Union européenne (UE) aboutirait à la situation inédite d’un candidat à l’accession à l’Europe, la Turquie, en même temps puissance occupante d’une partie du territoire d’un État membre.
Le secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, a déclaré hier qu’il croyait qu’il y avait « une vraie chance que Chypre puisse être réunifiée avant le 1er mai ».
M. Annan a précisé, lors d’une conférence de presse, que les négociations entre Chypriotes grecs et Chypriotes turcs reprendraient à Nicosie le 19 février.
« Je pense que les parties sont décidées à négocier de bonne foi sur la base de mon plan », a encore déclaré M. Annan. « Je crois réellement que, après 40 ans et si les deux parties sont capables de mobiliser la volonté politique nécessaire, un règlement politique est enfin à portée de la main », a-t-il ajouté.
Les dirigeants Chypriotes grecs et Chypriotes turcs ont en effet accepté hier la proposition du secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, de poursuivre à...
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