L’Autrichien Benjamin Raich, qui a pris dimanche à Wengen (Suisse) la tête du classement général de la Coupe du monde messieurs de ski alpin, débute aujourd’hui sur la mythique Streif de Kitzbuehel à l’occasion de la première descente de l’étape la plus courue de la saison.
Ajoutée au programme du Hahnenkamm comme reprise de l’épreuve annulée à Bormio (Italie) fin décembre, la descente d’aujourd’hui compte pour le combiné, la priorité des organisateurs.
Et la priorité de Raich. Ce skieur de 25 ans compte beaucoup sur le combiné et évidemment le slalom dominical pour tenir sa position face au Norvégien Lasse Kjus qu’il précède de 85 points.
« Benni », lauréat de 12 épreuves techniques (7 en slalom et 5 en slalom géant) en Coupe du monde, ne disputera pas samedi la seconde descente, celle que des milliers de fans viennent suivre comme une messe. En revanche, toujours si la météo n’est pas contraire, il sera demain au départ du super-G, une discipline dans laquelle il a bien réussi depuis le début de saison, se classant notamment 4e à Lake Louise (Canada).
Grâce à sa nouvelle dimension de polyvalent, Raich partage la vedette des médias autrichiens avec les habituels Hermann Maier et Stephan Eberharter, qui pèsent respectivement quatre et deux succès sur la Streif.
C’est Kitz
Kitzbuehel, c’est le lieu où Herminator avait signé il y a 12 mois en super-G, après un an et demi d’absence pour blessure, la première victoire de sa seconde carrière.
C’est le lieu du duel toujours recommencé entre les deux géants de la Wunderteam.
C’est l’occasion de rappeler que la Streif se mérite. Pour sa première fois, en 1991, Eberharter avait terminé à 3 sec 27/100 du vainqueur, le Suisse Franz Heinzer.
Si les Autrichiens résument Kitzbuehel à une lutte entre nationaux, ce qui a été souvent le cas au cours de l’histoire, Kjus laisse dire. Le skieur d’Oslo participera évidemment à toutes les courses de la semaine, avec comme objectif le combiné qu’il a déjà remporté deux fois dans la station tyrolienne.
Pour l’Américain Bode Miller, autre candidat déclaré au grand globe de cristal, Kitzbuehel constitue une étape fondamentale. Si, comme à Chamonix, le champion de la côte Est remporte le combiné, cela signifiera qu’il a aussi marqué beaucoup de points en slalom.
Son compatriote Daron Rahlves, vainqueur l’an dernier de la descente sprint, disputée sur un peu plus de la moitié du parcours, apprécie également le profil de la piste.
Plus généralement, les descendeurs devront retrouver le rythme. Depuis la mi-décembre, et le succès du Français Antoine Dénériaz à Val Gardena, une seule descente a été disputée, à Chamonix, où Eberharter avait dominé avec le dossard 1.
L’Autrichien Benjamin Raich, qui a pris dimanche à Wengen (Suisse) la tête du classement général de la Coupe du monde messieurs de ski alpin, débute aujourd’hui sur la mythique Streif de Kitzbuehel à l’occasion de la première descente de l’étape la plus courue de la saison.
Ajoutée au programme du Hahnenkamm comme reprise de l’épreuve annulée à Bormio (Italie) fin décembre, la descente d’aujourd’hui compte pour le combiné, la priorité des organisateurs.
Et la priorité de Raich. Ce skieur de 25 ans compte beaucoup sur le combiné et évidemment le slalom dominical pour tenir sa position face au Norvégien Lasse Kjus qu’il précède de 85 points.
« Benni », lauréat de 12 épreuves techniques (7 en slalom et 5 en slalom géant) en Coupe du monde, ne disputera pas samedi la seconde descente, celle que...