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Actualités - CHRONOLOGIE

DIPLOMATIE Le Caire et Tripoli vers l’apaisement après une courte crise

Les relations entre l’Égypte et la Libye se dirigeaient vers l’apaisement après une courte tension depuis le début de l’année marquée par le durcissement des conditions imposées par Tripoli à l’entrée des Égyptiens dans le pays voisin. La Libye réagissait ainsi aux critiques égyptiennes contre la décision unilatérale de Tripoli de renoncer à son programme d’armes de destruction massive sous la pression des États-Unis et de la Grande-Bretagne. Cette volonté de détente s’est traduite par l’envoi, hier, par le président Hosni Moubarak d’une délégation de haut niveau à Tripoli. La délégation est conduite par le ministre égyptien de l’Information, Safouat al-Chérif, accompagné du chef de la diplomatie Ahmed Maher et du conseiller politique du chef de l’État, Oussama al-Baz. Elle doit remettre un message de M. Moubarak au dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, a annoncé hier l’agence officielle égyptienne Mena. Selon le PDG de la revue al-Moussawar, Makram Mohammed Ahmed, la délégation est chargée d’opérer « une désescalade », afin de « satisfaire l’orgueil » de M. Kadhafi et de préserver les intérêts des 350 000 travailleurs égyptiens résidant en Libye. Au poste-frontière terrestre de Salloum, où les restrictions imposées au début de l’année avaient ralenti le transit des personnes, le flux a repris hier. L’Égypte avait décidé mardi de ne plus exiger de visa pour les Libyens désireux d’entrer sur son territoire. Les autorités exigent cependant de chaque Libyen qu’il soit porteur de la somme de 500 dollars à son entrée en Égypte. Le 9 janvier, Tripoli avait brutalement exigé des Égyptiens voulant entrer en Libye qu’ils soient munis d’un visa, d’un contrat de travail, d’un permis de résidence en Libye et de la somme de 350 dollars. L’Égypte avait riposté en exigeant à son tour des Libyens un visa d’entrée sur son territoire. Tripoli avait pris ces mesures restrictives quelques jours après des déclarations critiques de M. Moubarak sur la décision surprise du colonel Kadhafi renonçant unilatéralement à ses programmes d’ADM et autorisant des inspections internationales sur ces programmes présumés.
Les relations entre l’Égypte et la Libye se dirigeaient vers l’apaisement après une courte tension depuis le début de l’année marquée par le durcissement des conditions imposées par Tripoli à l’entrée des Égyptiens dans le pays voisin.
La Libye réagissait ainsi aux critiques égyptiennes contre la décision unilatérale de Tripoli de renoncer à son programme d’armes de destruction massive sous la pression des États-Unis et de la Grande-Bretagne. Cette volonté de détente s’est traduite par l’envoi, hier, par le président Hosni Moubarak d’une délégation de haut niveau à Tripoli. La délégation est conduite par le ministre égyptien de l’Information, Safouat al-Chérif, accompagné du chef de la diplomatie Ahmed Maher et du conseiller politique du chef de l’État, Oussama al-Baz. Elle doit remettre un...