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Actualités - CHRONOLOGIE

France L’Hexagone paralysé par une grève de la SNCF

Une grève des chemins de fer en France perturbait hier la circulation des trains dans tout le pays, provoquant des difficultés pour les usagers bloqués dans les gares, et relançait le projet du gouvernement d’imposer un service minimum. La grève, à l’appel de quatre syndicats pour des revendications salariales, entraînait à la mi-journée d’importantes perturbations sur l’ensemble du réseau, mais surtout pour les trains de la banlieue parisienne et les trains régionaux. En revanche, le réseau international était moins touché par la grève. Le ministre des Transports, Gilles de Robien, en a profité pour rappeler la volonté du gouvernement d’instaurer un service minimum garanti par la loi que les syndicats refusent avec énergie, y voyant une remise en cause du droit de grève. Selon un sondage, les Français étaient très partagés face à cette grève des cheminots, la première d’ampleur nationale depuis le conflit sur les retraites au printemps dernier. 38 % y sont « hostiles » ou « opposés », tandis que 36 % la « soutiennent » ou « ont de la sympathie », selon un sondage CSA. Dans les gares parisiennes, des usagers résignés ou irascibles disaient hier en avoir « marre » et ne pas comprendre pourquoi ils subissent une nouvelle grève de cheminots. Les syndicats dénoncent les hausses de salaires proposées pour 2004, jugées insuffisantes, et les suppressions d’emplois massives inscrites au projet de budget 2004, avec une réduction d’effectifs de 3 505 emplois sur un total de 172 400.
Une grève des chemins de fer en France perturbait hier la circulation des trains dans tout le pays, provoquant des difficultés pour les usagers bloqués dans les gares, et relançait le projet du gouvernement d’imposer un service minimum. La grève, à l’appel de quatre syndicats pour des revendications salariales, entraînait à la mi-journée d’importantes perturbations sur l’ensemble du réseau, mais surtout pour les trains de la banlieue parisienne et les trains régionaux. En revanche, le réseau international était moins touché par la grève.
Le ministre des Transports, Gilles de Robien, en a profité pour rappeler la volonté du gouvernement d’instaurer un service minimum garanti par la loi que les syndicats refusent avec énergie, y voyant une remise en cause du droit de grève.
Selon un sondage, les Français...