L’économie américaine « est forte et elle se renforce », a assuré le président américain George W. Bush dans son discours sur l’état de l’Union, en défendant sa politique de baisses massives d’impôts.
« Cette économie est forte et elle se renforce parce que vous avez agi pour la stimuler avec des baisses d’impôts », a-t-il déclaré dans son discours devant le Congrès.
L’économie américaine a connu un redémarrage à l’été avec une spectaculaire croissance de 8,2 % en rythme annuel et elle devrait, selon les analystes, progresser au rythme de 4 % en 2004.
« Au nom de la croissance de l’emploi, les baisses d’impôts que vous avez décidées doivent être rendues permanentes », a ajouté M. Bush.
Le président avait fait voter en mai quelque 350 milliards de dollars de baisses d’impôts sur dix ans, qui doivent expirer à des dates variables, par exemple fin 2004 pour les remises d’impôts familiales, ou fin 2008 pour la baisse de la double imposition sur les bénéfices.
Or « les Américains ont pris ces dollars et les ont fait travailler, faisant avancer cette économie », a assuré le président. L’une des mesures les plus visibles a en effet été le chèque de remise d’impôt reçu à l’été par les ménages.
Le montant des baisses d’impôts votées depuis 2001 représente environ 1 700 milliards de dollars.
M. Bush a de nouveau promis de réduire le déficit budgétaire record par deux dans les 5 ans et dit sa volonté de maintenir la hausse des dépenses discrétionnaires du budget en dessous de 4 %.
L’ampleur de ces déficits (374 milliards de dollars en 2003), qui fragilisent la première économie mondiale, suscite les inquiétudes des partenaires des États-Unis.
Le président a par ailleurs annoncé un programme de 500 millions de dollars pour l’emploi appelé « Des emplois pour le XXIe siècle ».
Ce programme comprend une enveloppe de 250 millions de dollars pour financer des partenariats entre lycées et entreprises, 100 millions de dollars pour l’apprentissage de la lecture et 120 millions de dollars pour l’enseignement des mathématiques, selon un document de la Maison-Blanche.
L’emploi reste le talon d’Achille de l’économie américaine qui a perdu 2,4 millions de postes depuis février 2001, peu après l’entrée en fonctions de M. Bush.
La productivité a explosé à la suite des investissements massifs des années 1995-2000, atteignant 9,4 % (en rythme annuel) au troisième trimestre. Une grande partie de la croissance de l’emploi viendra de secteurs hautement qualifiés tels que la santé ou les biotechnologies.
Il a par ailleurs évoqué une privatisation de l’assurance vieillesse.
Quelque 15,2 % de la population américaine, soit plus de 43 millions de personnes, n’avaient pas de couverture médicale en 2002 contre 14,6 % en 2001, et la hausse s’explique notamment par la forte progression du chômage, selon le Bureau du recensement américain.
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« Cette économie est forte et elle se renforce parce que vous avez agi pour la stimuler avec des baisses d’impôts », a-t-il déclaré dans son discours devant le Congrès.
L’économie américaine a connu un redémarrage à l’été avec une spectaculaire croissance de 8,2 % en rythme annuel et elle devrait, selon les analystes, progresser au rythme de 4 % en 2004.
« Au nom de la croissance de l’emploi, les baisses d’impôts que vous avez décidées doivent être rendues permanentes », a ajouté M. Bush.
Le président avait fait voter en mai quelque 350 milliards de dollars de baisses d’impôts sur dix...