La Fédération française du sport automobile (FFSA) entend « relever le défi de 2004 » pour organiser, promouvoir et pérenniser le Grand Prix de Formule 1 de France à Magny-Cours, a affirmé hier à Nevers son président Jacques Régis.
Lors du « feuilleton » de cet automne et de cet hiver,durant lequel le monde automobile français a cru à la disparition pure et simple de « son » Grand Prix, la FFSA et le Conseil général de la Nièvre, propriétaire du circuit, ont décidé de se serrer les coudes « afin que la France conserve un Grand Prix sur son sol ».
« De 1991, année de l’organisation du premier Grand Prix à Magny-Cours, à 2003, le prix du plateau des voitures a été multiplié par cinq », a rappelé le président du Conseil général de la Nièvre, Marcel Charmant, pour expliquer les difficultés financières des organisateurs, « tandis que dans le même temps, l’intérêt du public, la fréquentation et l’impact télévisé diminuaient ».
Parvenue finalement à un accord avec Bernie Ecclestone, le grand argentier de la F1 qui exigeait une caution bancaire de 11,9 millions de dollars (9,29 millions d’euros), la FFSA se retrouve de fait pour la première fois promotrice et organisatrice de la course, pour une durée de six ans, sur un circuit et des infrastructures prêtés par les collectivités locales.
Le Conseil général s’est engagé à verser à la FFSA une subvention de deux millions d’euros, à laquelle s’ajouteront la même somme promise par le Conseil régional de Bourgogne, ainsi que des aides apportées par des sociétés privées (telles Total et Renault).
Pérennisation
« La première étape étant effective (le GP de France, réintroduit au calendrier international, se courra le 4 juillet), il s’agit à présent de faire de cette course un grand évènement sportif et populaire et surtout de la pérenniser », a insisté M. Régis.
La fédération refusant de financer le Grand Prix, dont le budget global sera de 16 millions d’euros, l’évènement devra parvenir obligatoirement à l’équilibre financier, a-t-il affirmé.
Il s’agit donc bien d’un « défi » que se lancent les deux partenaires, FFSA et Conseil général. À ce titre, trois pistes sont envisagées afin d’augmenter les recettes, dont 65 % proviendront de la billetterie, sachant que tout l’aspect commercial directement lié à la F1 ainsi que la restauration sont au bénéfice de Formula One Management (FOM), la société que gère Ecclestone.
Primo, une politique de baisse générale des tarifs afin de « faire du Grand Prix de France l’un des moins chers d’Europe en terme de billets d’entrée ». Secundo, l’augmentation des animations avant et pendant la course (instauration de compétitions de Formule 3 et de voitures historiques). Et tertio, le développement de la promotion du Grand Prix, avec notamment le lancement prochain sur Internet (www.gpfrancef1.com) d’un concours pour la réalisation de l’affiche du GP.
Concernant les billets, les places les moins chères (enceintes/gradins) seront vendues au prix de 80 euros (soit une baisse de 20%), les jeunes (jusqu’à 15 ans) auront droit au demi-tarif et les licenciés de la FFSA auront accès gratuitement, le vendredi, au circuit.
« Le GP 2004 sera un test, mais nous y croyons très sérieusement », a conclu le président de la FFSA.
Veuillez vous connecter pour visualiser les résultats La Fédération française du sport automobile (FFSA) entend « relever le défi de 2004 » pour organiser, promouvoir et pérenniser le Grand Prix de Formule 1 de France à Magny-Cours, a affirmé hier à Nevers son président Jacques Régis.
Lors du « feuilleton » de cet automne et de cet hiver,durant lequel le monde automobile français a cru à la disparition pure et simple de « son » Grand Prix, la FFSA et le Conseil général de la Nièvre, propriétaire du circuit, ont décidé de se serrer les coudes « afin que la France conserve un Grand Prix sur son sol ».
« De 1991, année de l’organisation du premier Grand Prix à Magny-Cours, à 2003, le prix du plateau des voitures a été multiplié par cinq », a rappelé le président du Conseil général de la Nièvre, Marcel Charmant, pour expliquer les difficultés...