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Actualités - CHRONOLOGIE

Rapport La Syrie a un « besoin urgent de réformes », estime l’International Crisis Group

La Syrie a un « besoin urgent de réformes » économiques et politiques, mais les piliers du régime sont réticents à s’engager dans cette voie, estime l’International Crisis Group (ICG), centre de recherches basé à Bruxelles, dans un rapport parvenu hier à l’AFP. « La présidence de Bachar el-Assad n’a pas été à la hauteur des attentes », juge Reinoud Leenders, auteur du rapport intitulé « La Syrie sous Bachar : les défis de politique intérieure et étrangère ». Le président syrien « est arrivé au pouvoir en 2000, conscient que des mesures économiques audacieuses étaient nécessaires, mais il a réalisé que sa longévité était liée à la stabilité du régime qu’il entendait réformer », note le rapport. « Méfiants vis-à-vis des changements et attachés à un système qui a servi leurs intérêts pendant des années, l’armée, les services de sécurité, les élites politiques et économiques, et les responsables du parti Baas sont peu enclins à changer de cap », estime le rapport de l’ICG. « Mais la vieille recette pour assurer la stabilité en Syrie pourrait bien désormais ne plus fonctionner », souligne l’organisation. « La Syrie a un besoin urgent de réformes. Son économie est minée par la corruption, des industries d’État obsolètes, un secteur agricole non performant, des ressources pétrolières en baisse et une absence d’investissements étrangers », juge le rapport. « Un plus grand consensus intérieur, avec une légitimité politique renouvelée, pourra permettre à la Syrie de jouer un rôle régional plus efficace », ajoute le rapport. Sur le volet international, le rapport indique que « la chute du régime du Baas en Irak, les avancées de l’Iran pour répondre aux inquiétudes américaines concernant son programme nucléaire et la décision-surprise de la Libye de renoncer à son programme de développement des ADM et sa volonté de reprendre des relations normales avec les États-Unis ont incontestablement contribué à exercer une forte pression sur la Syrie ».
La Syrie a un « besoin urgent de réformes » économiques et politiques, mais les piliers du régime sont réticents à s’engager dans cette voie, estime l’International Crisis Group (ICG), centre de recherches basé à Bruxelles, dans un rapport parvenu hier à l’AFP. « La présidence de Bachar el-Assad n’a pas été à la hauteur des attentes », juge Reinoud Leenders, auteur du rapport intitulé « La Syrie sous Bachar : les défis de politique intérieure et étrangère ».
Le président syrien « est arrivé au pouvoir en 2000, conscient que des mesures économiques audacieuses étaient nécessaires, mais il a réalisé que sa longévité était liée à la stabilité du régime qu’il entendait réformer », note le rapport.
« Méfiants vis-à-vis des changements et attachés à un système qui a servi leurs...