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Actualités - CHRONOLOGIE

La Terre sainte a besoin de ponts, non de murs, réaffirme le pape Qoreï trouve en Jean-Paul II un soutien dans les efforts contre la construction de la clôture

Le Premier ministre palestinien Ahmed Qoreï a trouvé hier un soutien dans sa campagne contre la construction du « mur » par Israël en Cisjordanie en la personne du pape Jean-Paul II qui a appelé au pardon et non à la vengeance. « La Terre sainte a besoin de réconciliation : de pardon, non de vengeance ; de ponts, non de murs », a déclaré le souverain pontife en recevant M. Qoreï en audience au Vatican. Jean-Paul II avait déjà dans le passé condamné la construction de la ligne de sécurité par les Israéliens en Cisjordanie, affirmant que la région « a besoin de ponts et non de murs », à la veille d’une visite à Rome du Premier ministre israélien Ariel Sharon à la mi-novembre dernier. « Ceci exige que tous les leaders de la région suivent, avec l’aide de la communauté internationale, la recherche du dialogue et de la négociation qui mènent vers une paix durable », a ajouté le pape. Jean-Paul II a ainsi fait savoir aux Palestiniens qu’ils ont eux aussi leur part de responsabilité à assumer dans le règlement de la crise. L’audience a duré une dizaine de minutes dont la moitié consacrée à une rencontre privée entre les deux hommes et elle s’est achevée par une bénédiction du pape à M. Qoreï et au peuple palestinien. Jean-Paul II, 83 ans, qui est apparu en assez bonne forme, a également évoqué avec M. Qoreï son voyage en Terre sainte, en 2000, « au cours duquel j’ai prié avec ferveur pour la paix et la justice dans la région ». « La triste situation en Terre sainte est malheureusement une cause de douleur pour nous tous, bien que les signes d’espoir ne soient pas tout à fait absents », a conclu le souverain pontife. Le Premier ministre palestinien était arrivé mardi à Rome en provenance d’Irlande, pays assurant la présidence de l’Union européenne, afin de demander aux dirigeants italiens et au pape Jean-Paul II de condamner la barrière de sécurité construite par Israël. Le ministre des Affaires étrangères italien, Franco Frattini, avait réitéré mercredi l’opposition de l’Italie à la construction de ce mur qu’elle considère comme un obstacle à la paix et annoncé « un entretien avec la partie israélienne afin de lui recommander de repenser complètement ce projet ». M. Qoreï a remercié l’Italie pour son soutien dans ce domaine, affirmant qu’« être contre le mur signifie être pour la paix ». Le chef du gouvernement italien, Silvio Berlusconi, lui avait également assuré lors d’un entretien mardi soir que « l’Italie fera son possible pour aider à une solution pour la crise israélo-palestinienne, une crise difficile et douloureuse », sans toutefois prendre formellement position sur le « mur ».
Le Premier ministre palestinien Ahmed Qoreï a trouvé hier un soutien dans sa campagne contre la construction du « mur » par Israël en Cisjordanie en la personne du pape Jean-Paul II qui a appelé au pardon et non à la vengeance.
« La Terre sainte a besoin de réconciliation : de pardon, non de vengeance ; de ponts, non de murs », a déclaré le souverain pontife en recevant M. Qoreï en audience au Vatican.
Jean-Paul II avait déjà dans le passé condamné la construction de la ligne de sécurité par les Israéliens en Cisjordanie, affirmant que la région « a besoin de ponts et non de murs », à la veille d’une visite à Rome du Premier ministre israélien Ariel Sharon à la mi-novembre dernier. « Ceci exige que tous les leaders de la région suivent, avec l’aide de la communauté internationale, la recherche du...