Épidémies - Aucun élément ne prouve que les sœurs décédées ont été infectées via une transmission humaine
L’OMS rassurée par des tests au Vietnam,
nouveaux cas de grippe aviaire en Asie
le 13 février 2004 à 00h00
L’Organisation mondiale de la santé s’est dite rassurée hier par des résultats de laboratoire, dans lesquels ne figure aucun élément prouvant que deux sœurs décédées de la grippe aviaire au Vietnam ont été infectées via une transmission humaine.
La maladie continuait cependant d’évoluer en Asie, avec un nouveau foyer détecté en Chine, dans la province méridionale du Guangdong. Deux nouveaux cas humains ont été par ailleurs déclarés, un en Thaïlande chez un enfant de 13 ans, le second au Vietnam, chez un homme de 22 ans travaillant dans le milieu des combats de coqs à Ho Chi Minh-Ville.
Le Vietnam reste à ce jour le pays le plus touché sur le plan humain avec 20 cas dont 14 morts. La Thaïlande, avec six cas dont cinq morts, est le seul autre pays à déplorer des victimes. Les résultats de laboratoire révélés par l’OMS au sujet des deux sœurs vietnamiennes, qui étaient âgées de 23 et 30 ans, démêlent un écheveau qui obnubile les experts depuis plus de trois semaines. Toutes deux étaient mortes le 23 janvier, quelques jours après leur frère, incinéré avant que sa mort ne soit élucidée. La veuve du jeune homme avait elle aussi été malade avant de guérir.
L’OMS avait déclaré le mois dernier qu’il était « possible » que les deux sœurs aient contracté le virus de leur frère. Et l’hypothèse avait fait craindre une mutation du virus, via un mélange entre des souches aviaire et humaine, relançant la menace de l’apparition d’une nouvelle maladie susceptible selon les experts de tuer des millions de personnes. Mais l’organisation a désormais déterminé que si c’est bien le virus H5N1, la souche la plus virulente de la grippe aviaire, qui a tué ces deux femmes, il ne contenait dans leur organisme aucun gène humain.
Hier, l’Institut Pasteur de Ho Chi Minh-Ville a indiqué qu’une Cambodgienne de 24 ans, décédée la semaine dernière et soupçonnée d’avoir péri de la grippe aviaire, avait été testée négative. Le Cambodge n’a toujours pas annoncé de cas humains et ne signale que trois foyers d’infection, une contamination limitée dont doutent les experts étrangers.
L’Organisation mondiale de la santé s’est dite rassurée hier par des résultats de laboratoire, dans lesquels ne figure aucun élément prouvant que deux sœurs décédées de la grippe aviaire au Vietnam ont été infectées via une transmission humaine.
La maladie continuait cependant d’évoluer en Asie, avec un nouveau foyer détecté en Chine, dans la province méridionale du Guangdong. Deux nouveaux cas humains ont été par ailleurs déclarés, un en Thaïlande chez un enfant de 13 ans, le second au Vietnam, chez un homme de 22 ans travaillant dans le milieu des combats de coqs à Ho Chi Minh-Ville.
Le Vietnam reste à ce jour le pays le plus touché sur le plan humain avec 20 cas dont 14 morts. La Thaïlande, avec six cas dont cinq morts, est le seul autre pays à déplorer des victimes. Les résultats de laboratoire...
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