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Actualités - CHRONOLOGIE

RECONSTRUCTION - Le PIB devrait atteindre plus de 13 milliards de dollars La coalition optimiste quant à la croissance en Irak

La coalition dirigée par les États-Unis s’attend à une croissance de l’économie irakienne en 2004 qui créerait des centaines de milliers d’emplois, en raison de la reconstruction et de la renaissance du secteur privé, malgré une situation sécuritaire chaotique. Des responsables de la coalition qui ont requis l’anonymat ont indiqué que l’aide américaine devrait à elle seule provoquer une augmentation d’au moins 30 % des revenus non pétroliers de l’Irak. Le budget américain total consacré à la reconstruction de l’Irak est de 18,6 milliards de dollars, dont environ 40 %, soit 7,5 milliards de dollars, doivent être déboursés en 2004. La moitié de cette somme, soit 3,7 milliards de dollars, sera dépensée en Irak, ont précisé ces responsables. Cette somme devrait faire monter le produit intérieur brut non pétrolier de l’Irak à plus de 13 milliards de dollars, contre un total annuel estimé à 10 milliards de dollars avant la chute du régime de Saddam Hussein en avril 2003, ont-ils souligné. Chômage Selon un de ces responsables, les dépenses américaines consacrées à la reconstruction « vont probablement créer un million d’emplois ou plus ». Le chômage est l’un des principaux problèmes du pays, et le Fonds monétaire international a estimé l’été dernier qu’environ 60 % de la population active de 6,5 millions de personnes était sans emploi. Mais la coalition a cité la semaine passée trois études « indépendantes » selon lesquelles le chômage aurait baissé à environ 25 %. Un coup de fouet devrait également être donné à l’économie par le secteur privé, notamment avec la levée en mai dernier des sanctions internationales imposées pendant 13 ans à l’Irak, et la réforme du secteur bancaire visant à diriger l’épargne et les dépôts vers les investissements. Les responsables de la coalition ont indiqué qu’une importante partie des fonds de la communauté irakienne à l’étranger avait été rapatriée par le biais des banques locales qui ont repris contact avec le reste du monde. Selon eux, quelque 5 millions de dollars sont rapatriés chaque jour par le moyen des banques, et d’autres sommes arrivent également par d’autres moyens. Si l’arrivée de ces fonds se maintient au même niveau, cela signifierait une injection annuelle de 1,5 milliard de dollars dans l’économie, ou 6 % du PIB non pétrolier. La libéralisation des taux d’intérêt, fixée au 1er mars par la Banque centrale, devrait faire renaître le système bancaire qui ne servait auparavant qu’à relayer les fonds de l’État. La croissance du secteur privé des affaires est devenue importante car les revenus pétroliers ne devraient pas connaître une augmentation importante. Mais le ministère du Pétrole espère atteindre fin mars la production pétrolière d’avant-guerre, soit 2,8 millions de barils par jour, même si la production des champs du nord est entravée par les opérations de sabotage.
La coalition dirigée par les États-Unis s’attend à une croissance de l’économie irakienne en 2004 qui créerait des centaines de milliers d’emplois, en raison de la reconstruction et de la renaissance du secteur privé, malgré une situation sécuritaire chaotique.
Des responsables de la coalition qui ont requis l’anonymat ont indiqué que l’aide américaine devrait à elle seule...