Un magnifique triplé de Fernando Morientes a offert hier à Monaco, leader du championnat de France de football, son billet pour les quarts de finale de la Coupe de France, face au champion en titre, Lyon, battu 4-1 au stade Louis-II.
Lyon, en quête de revanche après sa cinglante défaite 3-0 en principauté il y a un mois, avait pourtant pris le meilleur départ en ouvrant la marque juste avant le quart d’heure de jeu par Giovanni Elber.
Mais le but du Brésilien – servi par Sidney Govou – n’était que le prélude à un festival de l’Espagnol.
« Nous avons fait une grande deuxième mi-temps. Je suis heureux pour l’équipe, je n’ai fait que mon travail », a déclaré Fernando Morientes.
Juste avant la mi-temps, Fernando Morientes remettait les deux équipes à égalité. À la 45e minute, il trompait Edmilson, et des vingt mètres, enroulait une frappe qui finissait dans la lucarne de Grégory Coupet, le gardien lyonnais.
Avantage psychologique
De retour des vestiaires, Morientes n’attendait pas l’heure de jeu pour enfoncer le clou. À la 58e minute, l’ancien attaquant du Real Madrid trompait une nouvelle fois – et de la tête – Coupet sur un centre de Jérôme Rothen.
Trois minutes plus tard, il réalisait son coup du chapeau en marquant encore de la tête, sur un centre de Gaël Givet.
À ce moment de la partie, Didier Deschamps, l’entraîneur de l’ASM, décidait de rappeler Morientes et Rothen sur le banc, décidant de gérer ses troupes, lui que l’on avait accusé d’aligner pour ce match une équipe « au rabais », sans Patrice Evra et Sébastien Squillaci.
Mais malgré leur confortable avance, les Monégasques ne se démobilisaient pas, et le Croate Dado Prso inscrivait l’ultime but à cinq minutes du coup de sifflet final, sur un centre de Jaroslav Plasil.
« On a fait une grande bonne première mi-temps, et on prend un but dans les arrêts de jeu. Après, que l’on prenne 2-1, 3-1 ou 4-1, cela ne change rien, on est éliminé », a regretté Patrick Muller, l’international suisse de l’OL.
Reste que Monaco a pris un avantage psychologique sur Lyon, qui compte sept points de retard sur l’ASM au championnat dont il occupe la troisième place.
Et ce d’autant plus que Lyon se déplace dimanche à Auxerre, deuxième de la Ligue 1 et qui aura à cœur d’effacer son élimination mardi de la Coupe de France par les amateurs de Brive-la-Gaillarde.
Nantes écrase Brest
D’autre part, le FC Nantes s’est facilement qualifié pour les quarts de finale en écrasant Brest (4-0), hier au stade de la Beaujoire.
En ouvrant la marque dès la 10e minute, les Canaris avaient déjà fait le plus difficile, surtout que le but de Moldovan reflétait la qualité du jeu collectif nantais : Paillières envoyait une transversale pour Da Rocha, celui-ci remisait dans les pieds du Roumain, qui ne gâchait pas l’occasion.
Ce but changeait la donne pour les Brestois, obligés de se découvrir et du même coup de s’exposer à des contres meurtriers. À la 37e minute, Paillières en profitait et doublait la mise d’un tir tendu des 25 mètres.
À 2-0, les Canaris avaient déjà en poche leur billet pour les quarts de finale. Surtout que les Brestois, malgré leur bonne volonté, n’inquiétaient guère Landreau en première mi-temps, hormis à la 29e minute, où Dissa, sur une ouverture de Sissoko, obligeait le gardien nantais à intervenir.
En deuxième période, les Nantais accentuaient la pression et ajoutaient un troisième but sur un penalty transformé par Moldovan (59e). Il sanctionnait une main de Massot dans la surface qui valait au Brestois d’être expulsé.
Pujol, entré à la 63e minute à la place de Moldovan, ajoutait dans la foulée un quatrième et dernier but.
Veuillez vous connecter pour visualiser les résultats Un magnifique triplé de Fernando Morientes a offert hier à Monaco, leader du championnat de France de football, son billet pour les quarts de finale de la Coupe de France, face au champion en titre, Lyon, battu 4-1 au stade Louis-II.
Lyon, en quête de revanche après sa cinglante défaite 3-0 en principauté il y a un mois, avait pourtant pris le meilleur départ en ouvrant la marque juste avant le quart d’heure de jeu par Giovanni Elber.
Mais le but du Brésilien – servi par Sidney Govou – n’était que le prélude à un festival de l’Espagnol.
« Nous avons fait une grande deuxième mi-temps. Je suis heureux pour l’équipe, je n’ai fait que mon travail », a déclaré Fernando Morientes.
Juste avant la mi-temps, Fernando Morientes remettait les deux équipes à égalité. À la 45e minute, il trompait Edmilson, et...