« Aux yeux des dirigeants démocrates, Kerry a émergé de la série de combats (...) pas seulement indemne, mais aussi renforcé », estimait hier...
Actualités - CHRONOLOGIE
Présidentielle US - Après le grand succès de son rival dans le Tennessee et la Virginie, Wesley Clark jette l’éponge Facilement victorieux, Kerry renforce sa stature face à Bush
le 12 février 2004 à 00h00
Les faciles victoires du sénateur John Kerry face à ses adversaires dans la course à l’investiture démocrate pour la présidentielle de novembre renforcent sa stature dans la perspective d’un duel contre le président sortant George W. Bush.
« Aux yeux des dirigeants démocrates, Kerry a émergé de la série de combats (...) pas seulement indemne, mais aussi renforcé », estimait hier le Washington Post. Le sénateur du Massachu- setts n’a fait qu’une bouchée mardi des autres prétendants démocrates dans le Tennessee et la Virginie, deux États du Sud a priori moins favorables à ce patricien du Nord-Est. Le général à la retraite Wesley Clark avait pourtant tout misé sur ces deux États pour pouvoir rester dans la course. Wesley Clark a préféré rendre les armes en annonçant officiellement hier son retrait de la course depuis l’Arkansas. Depuis le début de la compétition entre démocrates en janvier, John Kerry a remporté douze États sur quatorze déjà consultés, renforçant sa stature au moment où le président Bush fait face aux critiques sur sa politique en Irak et son service militaire pendant la guerre du Vietnam.
Ancien favori, l’ex-gouverneur du Vermont Howard Dean, qui n’a remporté aucun État depuis le début de la compétition, a fait savoir qu’il restait dans la course, après avoir laissé entendre qu’il pourrait abandonner s’il ne remportait pas la primaire du Wisconsin prévue le 17 février. « Objectivement, il n’y a pas de raison » de continuer pour John Edwards et Howard Dean, estime Steven Hess de la Brookings Institution à Washington.
Le problème pour les prétendants démocrates, dont les chances ne cessent de se réduire face à Kerry, est la difficulté de continuer à collecter de l’argent pour leur campagne et le risque de s’endetter, souligne Steven Hess. Même si Kerry souhaite clore rapidement l’affrontement avec les adversaires de son parti et concentrer ses attaques sur Bush, « il n’est pas si mauvais pour le Parti démocrate que cela continue encore un peu. Cela maintient l’attention des médias » sur les démocrates, juge M. Hess.
Le sénateur John Edwards paraît de plus en plus comme un possible candidat à la vice-présidence aux côtés de John Kerry, et il n’a pas rejeté cette idée mardi.
Selon Steven Hess, l’intérêt d’une candidature d’Edwards à la vice-présidence n’est pas due particulièrement à ses origines du Sud, une région-clé aux États-Unis pour l’élection présidentielle, mais plutôt à sa campagne basée sur l’« optimisme » qui « contraste assez nettement avec Kerry », qui a une image froide et distante.
Les faciles victoires du sénateur John Kerry face à ses adversaires dans la course à l’investiture démocrate pour la présidentielle de novembre renforcent sa stature dans la perspective d’un duel contre le président sortant George W. Bush.
« Aux yeux des dirigeants démocrates, Kerry a émergé de la série de combats (...) pas seulement indemne, mais aussi renforcé », estimait hier...
« Aux yeux des dirigeants démocrates, Kerry a émergé de la série de combats (...) pas seulement indemne, mais aussi renforcé », estimait hier...
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