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THÉÂTRE Jacques Lassalle met en scène « La danse de mort » de Strindberg

La danse de mort d’August Strindberg, le drame le plus souvent joué de ce dramaturge suédois dans son pays et par-delà ses frontières, est pour la première fois mis en scène par Jacques Lassalle, ancien administrateur général de la Comédie-Française et ancien directeur du Théâtre national de Strasbourg. Cette pièce, créée en 1900, douze ans avant la mort de son auteur, sorte de variation sur l’amour-haine et les horreurs de l’enfer conjugal d’un couple, appartient à la veine réaliste de son théâtre. L’action se passe sur une île où le capitaine, joué par Hugues Quester, est en garnison et séjourne en compagnie de sa femme Alice, interprétée par Marianne Basler. Ce lieu, dont la scénographie est signée par Graciela Galan, est comme le symbole de la terre-prison où l’humanité purge sa peine de travaux forcés, génération après génération.Pour Jacques Lassalle, La danse de mort est en vérité l’histoire d’une vérification par la souffrance, d’une rédemption accordée à « ceux qui vivent en enfer ». Cependant, le metteur en scène se demande « si l’horrible vitalité du couple infernal du capitaine et d’Alice n’éclipse pas abusivement ce qui serait le véritable sujet de la pièce, c’est-à-dire la mort ». Jacques Lassalle rappelle en effet que dans les ébauches de la pièce, Strindberg avait envisagé comme titres La lutte avec la mort, Danse macabre et Préparatifs à la mort.«La véritable origine de la pièce ne serait plus alors le séjour de Strindberg auprès du couple orageux que formaient sa sœur Anne et son beau-frère Hugo en juin 1899, mais cette fameuse nuit du 18 au 19 janvier 1900 où Hugo fut victime d’une hémorragie cérébrale.» Reste que c’est avec La danse de mort que Strindberg (1849-1912), auteur déjà de pièces naturalistes toujours jouées, Mademoiselle Julie et Créanciers, ou de pièces mystiques comme Le songe, a été définitivement reconnu d’abord en Allemagne, puis partout dans le monde. La nouvelle mise en scène de La danse de mort sera créée à Paris dans la grande salle de l’Athénée du 3 mars au 10 avril, puis reprise en avril dans deux Scènes nationales à Narbonne (Aude) les 20 et 21, et à Tarbes (Hautes-Pyrénées le 24, et en mai à la Maison de la culture de Bourges les 6 et 7, au Salmanazar à Epernay (Marne) le 11 et à l’Avant-Seine à Colombes (Hauts-de-Seine) le 14.
La danse de mort d’August Strindberg, le drame le plus souvent joué de ce dramaturge suédois dans son pays et par-delà ses frontières, est pour la première fois mis en scène par Jacques Lassalle, ancien administrateur général de la Comédie-Française et ancien directeur du Théâtre national de Strasbourg.
Cette pièce, créée en 1900, douze ans avant la mort de son auteur, sorte de variation sur l’amour-haine et les horreurs de l’enfer conjugal d’un couple, appartient à la veine réaliste de son théâtre.
L’action se passe sur une île où le capitaine, joué par Hugues Quester, est en garnison et séjourne en compagnie de sa femme Alice, interprétée par Marianne Basler. Ce lieu, dont la scénographie est signée par Graciela Galan, est comme le symbole de la terre-prison où l’humanité purge sa...