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Actualités - CHRONOLOGIE

IRAK - Plus de 1 450 sociétés de 46 pays participent à l’événement Une exposition au Koweït pour promouvoir la reconstruction

Une grande exposition pour la reconstruction de l’Irak, « Reconstruire l’Irak 2004 », s’est ouverte hier à Koweït pour, selon les organisateurs, montrer aux investisseurs internationaux l’énorme potentiel économique qu’offre ce pays. « Pour le Koweït, la reconstruction de l’Irak constitue une responsabilité morale, humanitaire et économique », a déclaré, à l’ouverture de l’exposition, Abdallah Abdel Rahmane al-Tawil, ministre du Commerce et de l’Industrie. Plus de 1 450 sociétés de 46 pays participent à l’événement, notamment des entreprises d’Allemagne, de France et de Chine, trois pays qui s’étaient opposés à la guerre en Irak. Des compagnies des États-Unis, d’Italie, d’Espagne, de Turquie, de Belgique, de Suède et d’Autriche ainsi que d’autres pays exposent leurs produits dans l’espoir de remporter des contrats. « Nous avons presque besoin de tout (...). L’Irak est dans une situation terrible (...). Son infrastructure a été détruite et il y a une pénurie dans tous les domaines », a déclaré le ministre irakien de la Reconstruction et du Logement, Bayane Baqer al-Zoubaïdi. « Le Conseil de gouvernement (intérimaire) irakien a décidé d’allouer au titre des budgets 100 milliards de dollars à la reconstruction pendant les 10 prochaines années, et pendant cette période nous nous attendons aussi à 100 milliards de dollars d’investissements étrangers », a ajouté M. Zoubaïdi. La compagnie koweïtienne des foires internationales (KIF) et la compagnie saoudienne Riyadh Exhibition, qui organisent « Reconstruire l’Irak 2004 », prévoient que cette rencontre permettra la signature de contrats de plusieurs milliards de dollars. M. Tawil a indiqué à la presse que le Koweït voulait devenir « un passage obligé pour les efforts de reconstruction en Irak » et qu’il avait pris à cet effet plusieurs mesures pour développer l’infrastructure nécessaire. « Cette exposition ouvre la voie au Koweït pour devenir un centre commercial régional dans le nord du Golfe, mais aussi un centre de réexportations et d’investissements », a ajouté le ministre koweïtien. Selon lui, un millier de camions en moyenne quittent quotidiennement le Koweït pour l’Irak, chargés surtout de produits koweïtiens. Le Koweït, qui avait été occupé pendant sept mois par l’Irak en 1990-91, a allégé les restrictions pour permettre aux hommes d’affaires irakiens d’entrer dans l’émirat pour l’exposition. Quelque 600 hommes d’affaires et responsables irakiens ainsi que des membres de l’Autorité provisoire de la coalition (CPA) conduite par les États-Unis doivent participer à l’exposition. Y participent aussi le géant américain du bâtiment et des travaux publics Bechtel et Kellogg Brown and Root (KBR), succursale du groupe de services pétroliers américain Halliburton, prévus pour jouer un rôle majeur dans la reconstruction de l’Irak. Mohammed al-Gharaballi, chef de la KIF, a indiqué que l’Administration américaine n’est pas représentée à l’exposition à laquelle participe en revanche le Bureau commercial américain. Plusieurs firmes américaines y participent à travers leurs représentants au Koweït, selon lui. L’Iran participe à l’exposition avec 130 firmes, soit le plus grand contingent, suivi du Koweït avec 119 firmes. L’Italie y a envoyé 112 compagnies alors que la Grande-Bretagne y est représentée par plus de 100 exposants.

Une grande exposition pour la reconstruction de l’Irak, « Reconstruire l’Irak 2004 », s’est ouverte hier à Koweït pour, selon les organisateurs, montrer aux investisseurs internationaux l’énorme potentiel économique qu’offre ce pays.
« Pour le Koweït, la reconstruction de l’Irak constitue une responsabilité morale, humanitaire et économique », a déclaré, à l’ouverture de l’exposition, Abdallah Abdel Rahmane al-Tawil, ministre du Commerce et de l’Industrie. Plus de 1 450 sociétés de 46 pays participent à l’événement, notamment des entreprises d’Allemagne, de France et de Chine, trois pays qui s’étaient opposés à la guerre en Irak.
Des compagnies des États-Unis, d’Italie, d’Espagne, de Turquie, de Belgique, de Suède et d’Autriche ainsi que d’autres pays exposent leurs produits...