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Actualités - CHRONOLOGIE

ON A LU POUR VOUS - Recettes contre le stress « Le nouvel art du temps », de Jean-Louis Servan-Schreiber

Stress : le mot – le mal – du siècle! Et dont la principale cause vient d’un mauvais rapport avec le temps. Lequel se conjugue de nos jours plutôt au négatif: manque de temps, course après le temps, perte de temps, temps qui file, qui ne reviendra plus, qui écorche... Parce que ce stress concerne tout le monde, nous avons lu pour vous «Le nouvel art du temps - Contre le stress» de Jean-Louis Servan-Schreiber, directeur de «Psychologies-Magazine», en espérant y trouver la formule magique. Hélas, comme le dit l’auteur (qui, sans être psychologue de formation, a à son actif plusieurs essais qui traitent de manière non dogmatique du mieux-vivre), «contre le temps, non seulement nous ne sommes pas les plus forts, mais nous n’avons aucune prise. Pas plus que nous n’en avons sur la nécessité, à tout instant de notre vie, de respirer de l’oxygène. » En dépit de ce constat d’échec annoncé, il reste quand même de petits conseils pratiques, quelques idées, réflexions et informations sympathiques ou sages à glaner dans cet ouvrage de «philosophie pratique». Nous y avons «cueilli» ces quelques morceaux choisis: – Définitions du temps. Le temps c’est notre transformation. «Si plus rien ne bouge ni n’évolue, le temps disparaît». La définition la plus simple du temps? Ce qui mesure une transformation. Quatre minutes, celles de l’œuf cru en œuf à la coque. Des milliers d’années, celles du carbone 14, et quelques dizaines d’années, celles d’un enfant en homme mûr... – Le temps est assassin. L’auteur cite Cioran: «Ma mission est de tuer le temps et la sienne de me tuer à son tour. On est à l’aise entre assassins.» – Le temps c’est la vie. Sans pour autant renier le fameux «Le temps c’est de l’argent», Jean-Louis Servan-Schreiber formule l’axiome suivant: «Le temps c’est la vie». Élémentaire? Oui, mais amusez-vous, comme le suggère l’auteur, à remplacer le mot «temps» par «vie» dans les expressions courantes suivantes: pas le «temps» pour ; je manque de «temps»; bien utiliser mon «temps»; je vais y consacrer du «temps», etc. Puis méditez! – Vie plus longue, heures plus courtes. Bonne nouvelle: notre durée de vie a quasiment doublé par rapport aux siècles précédents. Mais, revers de la médaille, le rythme de la vie moderne est tel que les 24 heures d’une journée ne nous suffisent plus. Travail, déplacements, coups de fils, sport, courses, ordinateur, informations, programmation des vacances, des loisirs, démarches administratives... Une foule d’activités quotidiennes nous fait sentir en permanence débordés. – Chronophagie technologique. « Ce qui a été conçu pour nous faciliter la vie devient vite un instrument concurrentiel de plus », affirme J.-L. S.-S. Qui s’appuie sur une formule lapidaire du philosophe Michel Serres: «Désormais, tout le monde a une montre et personne n’a le temps. Échangez l’une contre l’autre: donnez votre montre et prenez votre temps.» En effet, c’est le progrès technologique, toutes ces machines inventées pour nous permettre d’aller plus vite, la télévision, le téléphone, le portable, l’ordinateur qui, paradoxalement, nous bouffent le temps. Calculez les heures passées devant votre petit écran à surfer sur le Web, à répondre aux e-mails ou aux appels à tout bout de champ que vous recevez sur votre portable... «Certes, il n’est pas question de renoncer à tous ces instruments qui nous font à la fois gagner et gâcher du temps. Mais peut-être faut-il choisir lucidement ce que nous sommes prêts à leur sacrifier». – Course contre la société de consommation. «Nos envies s’accroissent toujours plus vite que le temps dont nous disposons pour les satisfaire ». – Ceux qui nous font attendre souffrent de troubles psychologiques. «Ils ont le complexe de la diva», explique l’auteur. Qui affirme qu’«un bon rapport au temps est un des signes d’une personnalité équilibrée et attentive aux autres ». – La bande des voleurs de temps. Elle comprend des «voleurs externes», comme les appels téléphoniques imprévus ou inutilement longs; les collègues ou collaborateurs qui entrent dans votre bureau exposer leurs problèmes ou faire la conversation ; le personnel insuffisamment formé ; la politique de la «porte ouverte » ; les interruptions par les enfants.... Et parmi les « voleurs internes », on peut signaler l’absence de plan de travail; la tendance à en faire trop, le perfectionnisme et son contraire, le manque d’ordre; l’indécision et son opposé, les décisions trop rapides... – Maîtriser son temps. Qu’est-ce que maîtriser son temps, sinon savoir s’y insérer, s’y mouvoir, s’en servir, s’en protéger et s’y plaire ? Qui sont ces maîtres du temps ? Comment font toutes ces personnes qui mènent une existence à plusieurs pôles (métier, vie affective, famille, vie intérieure, entretien de son corps) sans en sacrifier apparemment aucun? «En se connaissant assez, pour savoir ce qu’ils veulent et à quoi il veulent donner la priorité dans leur vie. En acceptant de faire le ménage dans leur tête, comme, par exemple, rayer à l’avenir les “oui” qui devaient être des “non” et qui les aliènent des heures ou des journées entières. En prenant le temps... de réfléchir chaque matin, chaque semaine ou mois, sur l’emploi qu’ils ont de leur temps. Bref, en structurant leur temps autour de leurs objectifs primordiaux». Comme toutes les choses importantes de la vie, bien utiliser son temps n’est pas enseigné à l’école, voilà donc quelques idées pour vous aider à remédier à cette lacune. En espérant que la lecture de cet article n’ait pas été pour vous... une perte de temps. Z.Z.

Stress : le mot – le mal – du siècle! Et dont la principale cause vient d’un mauvais rapport avec le temps. Lequel se conjugue de nos jours plutôt au négatif: manque de temps, course après le temps, perte de temps, temps qui file, qui ne reviendra plus, qui écorche... Parce que ce stress concerne tout le monde, nous avons lu pour vous «Le nouvel art du temps - Contre le stress» de...