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Actualités - CHRONOLOGIE

Prolifération : Musharraf soupçonnait A-Q Khan depuis longtemps

Le président pakistanais, Pervez Musharraf, soupçonnait depuis au moins trois ans Abdul Qadeer Khan de partager ses informations avec d’autres pays, a écrit le New York Times hier. M. Musharraf, interrogé par le quotidien américain au Pakistan, a dit que les États-Unis ne lui avaient pas donné de preuve des activités du savant avant octobre. « S’ils l’avaient su avant, ils auraient dû nous le dire », a déclaré M. Musharraf. M. Musharraf a indiqué qu’il avait vu des signes de l’activité de M. Khan, comme des « contacts illégaux » et des « mouvements suspects ». Le président pakistanais a dit qu’il avait forcé M. Khan à démissionner de son poste de responsable d’un laboratoire d’armes nucléaires en mars 2001, pour l’empêcher de transférer d’autres secrets nucléaires. C’est la première fois que M. Musharraf cite les activités nucléaires de M. Khan comme la raison de son départ, affirme le New York Times. M. Musharraf a démenti les informations en provenance des services de renseignements américains selon lesquelles M. Khan aurait eu un accord avec la Corée du Nord suivant lequel de la technologie nucléaire pakistanaise aurait été échangée contre de la technologie en missiles balistiques.
Le président pakistanais, Pervez Musharraf, soupçonnait depuis au moins trois ans Abdul Qadeer Khan de partager ses informations avec d’autres pays, a écrit le New York Times hier. M. Musharraf, interrogé par le quotidien américain au Pakistan, a dit que les États-Unis ne lui avaient pas donné de preuve des activités du savant avant octobre. « S’ils l’avaient su avant, ils auraient dû nous le dire », a déclaré M. Musharraf. M. Musharraf a indiqué qu’il avait vu des signes de l’activité de M. Khan, comme des « contacts illégaux » et des « mouvements suspects ». Le président pakistanais a dit qu’il avait forcé M. Khan à démissionner de son poste de responsable d’un laboratoire d’armes nucléaires en mars 2001, pour l’empêcher de transférer d’autres secrets nucléaires. C’est la première fois...