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Actualités - CHRONOLOGIE

Golfe Un avion iranien s’écrase aux Émirats, 43 morts et 3 survivants

Quarante-trois personnes ont été tuées et trois autres très grièvement blessées dans le crash d’un avion de la compagnie iranienne Kish Air qui s’est écrasé hier matin à Charjah aux Émirats arabes unis, selon un bilan obtenu de source hospitalière. Les trois survivants sont des individus de sexe masculin, a indiqué un responsable en refusant de préciser leur nationalité ou de confirmer la présence parmi eux d’un enfant qui avait été mentionné auparavant par la télévision d’État. Auparavant, le chef de la police de Charjah, le colonel Saleh Ali al-Moutawa, avait indiqué que 44 personnes étaient tuées et deux autres très grièvement blessées. Selon un responsable de l’aéroport, le drame s’est produit vers 11h40 alors que le Fokker 50 s’apprêtait à atterrir. L’Organisation de l’Aviation civile iranienne (OIAC) a de son côté déclaré que l’avion, en provenance de l’île méridionale iranienne de Kish, « a demandé un atterrissage d’urgence, a dévié vers la gauche et s’est écrasé » au sol, alors qu’il s’approchait de l’aéroport international de Charjah, l’un des sept membres de la fédération des Émirats arabes unis, sur la rive opposée du Golfe. Cependant, le directeur de l’aéroport de Charjah, Ghanem al-Hajiri, a affirmé que la tour de contrôle n’avait reçu aucun signal de détresse. Une journaliste sur place a vu quarante corps, certains enveloppés dans des couvertures blanches, d’autres dans des sacs mortuaires transparents, que les sauveteurs chargeaient dans des camions de la Protection civile de l’émirat voisin de Dubaï, où ils devaient être conduits à la morgue. Un peu plus tôt, la télévision avait diffusé des images montrant un corps déchiqueté gisant à quelques mètres de l’épave, et un autre cadavre au milieu des sièges concassés. De l’appareil, il ne restait quasiment plus que la queue (voir notre téléphoto AFP) et son oiseau rouge dessiné devant un soleil, le logo de Kish Airways, une compagnie privée propriété d’anciens pilotes militaires iraniens qui assure les liaisons entre Kish et diverses destinations dans le Golfe. Des pièces de tôle du fuselage étaient éparpillées autour. Le 6 septembre 2003, l’un des Tupolev de la compagnie, qui assurait la liaison Téhéran-Copenhague, s’était écrasé après avoir heurté un arbre alors qu’il tentait d’atterrir dans un épais brouillard à Minsk (Biélorussie). D’après la direction de l’aéroport, aucun des 40 passagers n’avait alors été blessé.
Quarante-trois personnes ont été tuées et trois autres très grièvement blessées dans le crash d’un avion de la compagnie iranienne Kish Air qui s’est écrasé hier matin à Charjah aux Émirats arabes unis, selon un bilan obtenu de source hospitalière. Les trois survivants sont des individus de sexe masculin, a indiqué un responsable en refusant de préciser leur nationalité ou de confirmer la présence parmi eux d’un enfant qui avait été mentionné auparavant par la télévision d’État. Auparavant, le chef de la police de Charjah, le colonel Saleh Ali al-Moutawa, avait indiqué que 44 personnes étaient tuées et deux autres très grièvement blessées. Selon un responsable de l’aéroport, le drame s’est produit vers 11h40 alors que le Fokker 50 s’apprêtait à atterrir. L’Organisation de l’Aviation civile...