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Actualités - CHRONOLOGIE

Chypre - Papadopoulos et Denktash se sont retrouvés hier à la demande de Annan Négociations de la dernière chance à New York ?

Les dirigeants grecs et turcs de Chypre, Tassos Papadopoulos et Rauf Denktash, se sont retrouvés hier après-midi à New York pour renouer le dialogue sur la réunification de l’île méditerranéenne avant le couperet de l’adhésion à l’Union européenne le 1er mai. Tassos Papadopoulos, tout comme le vétéran Rauf Denktash, 80 ans, ont affirmé que le succès des discussions dépendrait de la bonne volonté et de l’engagement de la partie adverse. Le secrétaire général de l’Onu Kofi Annan, qui parraine les pourparlers, a espéré que les deux dirigeants s’entendront sur un programme de travail avant des négociations plus approfondies, sans doute à Chypre même. L’île est divisée depuis 1974 entre une partie « grecque » au Sud, reconnue par la communauté internationale, et une partie « turque » au Nord soutenue par la seule Turquie. Rauf Denktash, qui dirige la partie turque de Chypre depuis la partition, a été soumis à une forte pression d’Ankara pour accepter l’invitation lancée par Kofi Annan, avec le soutien de l’UE et des États-Unis. Mais accord ou pas, la République de Chypre (hellénophone, seule entité reconnue par la communauté internationale) entrera dans l’Union européenne le 1er mai. Et la Turquie est consciente des conséquences que l’absence de solution à la question chypriote pourrait avoir sur ses propres espoirs de rejoindre l’UE. Mais nul ne sait si Chypriotes grecs et turcs sont prêts à accepter l’ensemble des conditions fixées par Kofi Annan pour une reprise des négociations. Les deux parties sont notamment sceptiques sur la volonté du secrétaire général d’obtenir dès à présent leur accord pour la tenue d’un référendum de réunification le 21 avril. Le secrétaire général souhaite que Chypriotes grecs et turcs acceptent l’avant-projet élaboré par l’Onu sur la réunification de l’île pour base des négociations. Chaque modification devra être approuvée par les deux parties. En dépit de ses intérêts dans la reprise des négociations, la Turquie elle-même n’adhère pas totalement aux propositions d’Annan qui, selon les médias turcs, ne mentionnent pas le volet sécurité d’un éventuel processus de réunification. La Turquie veut notamment que tout accord entérine le principe de coexistence de deux communautés ethniques, lui reconnaisse un rôle de garant et autorise la présence continue de soldats turcs sur l’île.
Les dirigeants grecs et turcs de Chypre, Tassos Papadopoulos et Rauf Denktash, se sont retrouvés hier après-midi à New York pour renouer le dialogue sur la réunification de l’île méditerranéenne avant le couperet de l’adhésion à l’Union européenne le 1er mai. Tassos Papadopoulos, tout comme le vétéran Rauf Denktash, 80 ans, ont affirmé que le succès des discussions dépendrait de la bonne volonté et de l’engagement de la partie adverse. Le secrétaire général de l’Onu Kofi Annan, qui parraine les pourparlers, a espéré que les deux dirigeants s’entendront sur un programme de travail avant des négociations plus approfondies, sans doute à Chypre même. L’île est divisée depuis 1974 entre une partie « grecque » au Sud, reconnue par la communauté internationale, et une partie « turque » au Nord...