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Grammys 2004 - Clinton, Gorbatchev et Sophia Loren reçoivent le trophée du meilleur album récité pour enfants Beyonce triomphante, Justin Timberlake contrit

La chanteuse Beyonce a dominé la 46e cérémonie des Grammy Awards, les récompenses de la musique aux États-Unis, qui ont été l’occasion pour Justin Timberlake de présenter ses excuses après l’affaire Jackson. Les 105 prix, qui ont notamment mis à l’honneur la jeune génération rap et R and B (rhythm and blues), ont été décernés sur fond d’affaire Janet Jackson. Même si la chanteuse, au cœur du scandale pour avoir montré un sein lors de la finale du Superbowl (football américain), avait été évincée de la soirée. Le Grammy de l’interprétation masculine pop est allé à Justin Timberlake, part du duo qui fit scandale. «Ça a été une semaine difficile », a-t-il dit en recevant son prix. « Ce qui s’est passé était involontaire, complètement regrettable, et je vous demande de m’excuser si vous avez été offensés », a-t-il ajouté, avant de remercier sa mère, présente dans l’assistance. Christina Aguilera, en décolleté plongeant, est venue recevoir son prix (meilleure interprétation féminine pop) en retenant les pans de sa robe sur sa poitrine. « Je ne veux pas qu’il m’arrive la même chose », a-t-elle plaisanté. Pas de risque cependant, puisque les producteurs avaient décidé de retransmettre la cérémonie avec quelques minutes de délai. Du côté du palmarès, Beyonce, nominée pour six Grammys, en a raflé cinq, dont celui du meilleur album de R and B contemporain pour Dangerously in Love, son premier disque solo après plusieurs opus avec le trio Destiny’s Child. Elle empoche aussi le titre de la meilleure chanson de R and B et de la meilleure interprétation féminine dans cette catégorie. Seules Lauryn Hill, Alicia Keys et Norah Jones avaient jusque-là remporté cinq Grammys en une soirée. « Ouah, c’est incroyable. Je suis si honorée », a-t-elle dit, remerciant son compagnon et collaborateur, le rappeur Jay-Z, qui a remporté deux statuettes, dont le meilleur morceau de R and B. Le prix du meilleur album est allé au duo Outkast pour Speakerboxx/The Love below. Big Boi et Andre 3000 ont aussi été récompensés dans la catégorie album de rap. Le bluesman Luther Vandross, en convalescence après une attaque, a, lui, remporté quatre Awards, dont celui de la meilleure chanson (comme coauteur de Dance With My Father), du meilleur album R and B et de l’interprétation masculine R and B. C’est en revanche un groupe de rock, Evanescence, originaire de l’Arkansas et auteur d’un premier album aux accents métal, Fallen, qui a été désigné nouvel artiste de l’année. Nominé dans cinq catégories, il a aussi reçu le Grammy du meilleur morceau de hard rock pour Bring Me To Life. Présent aux Grammys depuis trois ans, les Britanniques de Coldplay ont été honorés pour le meilleur single de l’année, avec Clocks. Ils ont dédié leur prix « à Johnny Cash et (au candidat démocrate) John Kerry qui, espérons-le, sera votre président un jour ». Les Foo Fighters ont reçu le prix de l’album rock, le jeune duo White Stripes celui de la meilleure interprétation pour un groupe de rock. Récipiendaire inattendu, l’ancien président Bill Clinton partage le trophée du meilleur album récité pour enfants avec l’ex-président soviétique Mikhaïl Gorbatchev et l’actrice Sophia Loren, pour avoir prêté sa voix dans le conte Pierre et le loup de Prokofiev. Son épouse Hillary, nominée pour le meilleur album récité, a en revanche eu moins de chance. Les Grammys enfin ont rendu hommage aux Beatles, qui le 7 février 1964 entamaient leur premier voyage américain. Ringo Starr et Paul McCartney, en duplex depuis Londres, la veuve de George Harrison, Olivia, et celle de John Lennon, une Yoko Ono visiblement émue, ont reçu un Award au nom des Fab Four. « On est toujours là, et on vous aime toujours », a dit Ringo Starr, « c’est un grand honneur », a ajouté Paul McCartney, empoignant pour jouer quelques accords de Yesterday la guitare qu’il avait en 1964 pour l’émission télévisée qui a fait connaître le groupe aux USA, le Ed Sullivan Show.
La chanteuse Beyonce a dominé la 46e cérémonie des Grammy Awards, les récompenses de la musique aux États-Unis, qui ont été l’occasion pour Justin Timberlake de présenter ses excuses après l’affaire Jackson.
Les 105 prix, qui ont notamment mis à l’honneur la jeune génération rap et R and B (rhythm and blues), ont été décernés sur fond d’affaire Janet Jackson. Même si la chanteuse, au cœur du scandale pour avoir montré un sein lors de la finale du Superbowl (football américain), avait été évincée de la soirée.
Le Grammy de l’interprétation masculine pop est allé à Justin Timberlake, part du duo qui fit scandale. «Ça a été une semaine difficile », a-t-il dit en recevant son prix. « Ce qui s’est passé était involontaire, complètement regrettable, et je vous demande de m’excuser si vous...