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Tennis - Mickaël Llodra et Nicolas Escudé évitent à la France l’avanie d’une quatrième élimination au premier tour en 15 ans Coupe Davis : la dure mise à l’épreuve de Guy Forget

Capitaine d’une équipe triomphante, Guy Forget a pourtant été soumis à rude épreuve avant la victoire de la France sur la Croatie 4-1 au premier tour de la Coupe Davis (groupe mondial), ce week-end, à Metz. Il s’était mis lui-même dans une situation difficile en écartant du double Fabrice Santoro pour des raisons qui n’ont toujours pas été éclaircies. Et en ne revenant pas sur sa décision une fois connue l’indisponibilité pour blessure de son n° 1 en simple, Sébastien Grosjean. Il fut alors question de « tensions », de « petits malaises » et « d’un état d’esprit » disparu. Selon Forget, Santoro savait très bien pourquoi il avait été exclu. « Chaque membre du groupe a un problème avec Fabrice », déclarait le capitaine de l’équipe de France, tout en affirmant que « la porte n’était fermée pour personne ». Ses choix n’auraient pas manqué d’être mis en cause si la France avait perdu le double. Ils l’auraient été encore plus fortement si elle avait perdu la rencontre. Ayant tout misé sur la solidité d’Arnaud Clément en simple et sur un double de fortune associant Mickaël Llodra à Nicolas Escudé, Forget n’aura eu qu’à se féliciter de leur comportement exemplaire qui a évité à la France l’avanie d’une quatrième élimination au premier tour en quinze ans. La pression qui pesait sur ses épaules chuta soudainement. Des griefs trop longtemps contenus Cela libéra un flot inhabituel de paroles charriant pêle-mêle des griefs trop longtemps contenus. Santoro n’était pas en cause, dont Forget déclara qu’il n’avait pas pu « imaginer un seul instant qu’il eût souhaité notre défaite ». Mais « des gens étaient prêts à me dégommer avec un fusil à lunette », dit-il en pointant du doigt des « parasites » sans les identifier. Était également visé et embarqué dans le même bateau que lui le directeur technique national Jean-Claude Massias, selon Forget qui a beaucoup à redire sur la politique sportive de la FFT. Se déclarant prêt à parler aux élus « pour dire tout ce qu’il savait », Forget critiqua également implicitement la politique fédérale. Tout en précisant qu’il ne s’agissait pas d’une attaque personnelle contre Christian Bîmes, président de la Fédération française de tennis (FFT), que sa déclaration d’intention de lui succéder un jour aura pu indisposer. L’auront été encore bien davantage, par cette possibilité vaguement évoquée dans un passé récent et... vigoureusement écartée par le capitaine de l’équipe de France à Metz, tous ceux qui sont sur les rangs pour occuper le fauteuil de Bîmes. De son côté, Forget aura pu sentir sa position fragilisée par l’importance prise aux côtés du président de la fédération par l’ancien champion Cédric Pioline, avec lequel les relations n’ont pas toujours été faciles quand il était placé sous son autorité. Au lieu de porter le débat sur la place publique, l’assemblée générale de la FFT offre l’occasion à la fin de la semaine de démêler tout cela sereinement. C’est sans doute là que Christian Bîmes, injoignable à Metz, ne manquera pas de s’exprimer.
Capitaine d’une équipe triomphante, Guy Forget a pourtant été soumis à rude épreuve avant la victoire de la France sur la Croatie 4-1 au premier tour de la Coupe Davis (groupe mondial), ce week-end, à Metz.
Il s’était mis lui-même dans une situation difficile en écartant du double Fabrice Santoro pour des raisons qui n’ont toujours pas été éclaircies. Et en ne revenant pas sur sa décision une fois connue l’indisponibilité pour blessure de son n° 1 en simple, Sébastien Grosjean.
Il fut alors question de « tensions », de « petits malaises » et « d’un état d’esprit » disparu. Selon Forget, Santoro savait très bien pourquoi il avait été exclu. « Chaque membre du groupe a un problème avec Fabrice », déclarait le capitaine de l’équipe de France, tout en affirmant que « la porte n’était fermée...