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Automobile - Sébastien Loeb, premier pilote non nordique à s’imposer à Karlstad Rallye de Suède : une autre dimension

On le savait performant sur tous les terrains mais à Karlstad, Sébastien Loeb (Citroën Xsara) a effectué ce week-end une nouvelle et éclatante démonstration de son énorme talent en devenant le premier pilote non nordique à s’imposer au rallye de Suède, deuxième épreuve du championnat du monde. Voilà plusieurs mois que Loeb s’insurgeait contre ceux qui le cataloguaient comme un « spécialiste de l’asphalte ». « C’est faux, je préfère la glisse, les rallyes sur terre », ne manquait pas de répondre l’Alsacien. La victoire sur les routes enneigées du Varmland est venue confirmer ses propos. « Il était important pour moi de gagner ici. Si j’avais prouvé mes qualités sur la terre auparavant, je ne comptais toujours que des succès sur des épreuves asphaltes. Là en plus, ce n’est pas le rallye le plus facile », se félicitait Loeb. Dans l’attente de l’arrivée des pilotes au parc d’assistance de Hagfors, après la dernière spéciale, la victoire acquise du Français, François-Xavier Demaison, l’ingénieur de Marcus Gronholm (Peugeot 307 WRC), s’était approché de Didier Clément, son homologue chez Citroën, l’homme de confiance de Loeb, pour le féliciter. « Ce que Loeb a fait est formidable », reconnaissait le premier. « Tu peux dire à ton pilote (Gronholm) que, maintenant, il lui sera de plus en plus difficile de décrocher un succès », répondait Clément, le sourire aux lèvres. Monstre de sang-froid La poussée des jeunes, Markko Martin (Ford Focus), Petter Solberg (Subaru Impreza) et Sébastien Loeb, avait déjà contrarié la progression de Gronholm l’an passé. Le géant finlandais avait été contraint à plusieurs reprises de « surpiloter » pour tenter de devancer les « jeunots », allant ainsi souvent à la faute. Cette saison, Marcus Gronholm attend de disposer d’une Peugeot 307 WRC au top, privée des petits défauts inhérents à tout nouveau véhicule, pour repartir à la chasse aux succès, au titre. « La 307 sera au top en Nouvelle-Zélande en avril », promettait Corrado Provera, directeur de Peugeot Sport, jeudi dernier à Karlstad. En Suède, une panne de direction assistée, une minute de perdue, et le double champion du monde s’était vu contraint de se lancer dans une impossible course-poursuite... commettant deux erreurs. Qui sait si... « Sans la panne, je suis sûr que l’on aurait pu gagner », estimait d’ailleurs Gronholm. Mais voilà. Face à Loeb, monstre de sang-froid et de rapidité, la moindre faille ne pardonne pas, ennui mécanique ou simple faute. Le Monte-Carlo, la Suède, le Français cannibalise donc le championnat du monde en ce début de saison. Un départ parfait, qui laisse augurer d’une issue heureuse. C’est en tout cas la certitude de Carlos Sainz, l’équipier chez Citroën, plus que jamais impressionné par son jeune compagnon. Loeb ne veut toutefois pas aller aussi vite en besogne. Tout en ne boudant pas son plaisir. « Le championnat ne fait que commencer. Il reste quatorze épreuves », tempérait ainsi le vainqueur. Aujourd’hui, l’Alsacien domine ceux qui seront ses plus dangereux rivaux dans la course au titre, Gronholm, Martin et Solberg. Et, conscient d’avoir pris une autre dimension depuis dimanche, Loeb s’est fixé un nouvel objectif : « gagner sur la terre et non plus sur la glace et la neige ». Et ce, peut-être même dès le Mexique dans un mois. « Au soir de la victoire au Monte-Carlo, j’avais dit à Sébastien qu’il fallait maintenant gagner en Suède. Il l’a fait. Là, avant même qu’il ne rentre au parc, durant la liaison après la dernière spéciale, je lui ai dit au téléphone que le nouvel objectif était le Mexique », confiait Didier Clément.
On le savait performant sur tous les terrains mais à Karlstad, Sébastien Loeb (Citroën Xsara) a effectué ce week-end une nouvelle et éclatante démonstration de son énorme talent en devenant le premier pilote non nordique à s’imposer au rallye de Suède, deuxième épreuve du championnat du monde.
Voilà plusieurs mois que Loeb s’insurgeait contre ceux qui le cataloguaient comme un « spécialiste de l’asphalte ». « C’est faux, je préfère la glisse, les rallyes sur terre », ne manquait pas de répondre l’Alsacien. La victoire sur les routes enneigées du Varmland est venue confirmer ses propos.
« Il était important pour moi de gagner ici. Si j’avais prouvé mes qualités sur la terre auparavant, je ne comptais toujours que des succès sur des épreuves asphaltes. Là en plus, ce n’est pas le rallye le plus...