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Actualités - CHRONOLOGIE

grippe aviaire Les experts craignent que l’épidémie soit sous-estimée au Cambodge

La grippe aviaire a fait hier un quatorzième mort au Vietnam, portant à 19 le bilan en Asie, cependant que l’épizootie continuait à se propager en Chine et que des experts craignaient qu’elle soit sous-estimée au Cambodge. Au Vietnam, le virus de la grippe « du poulet » a été détecté chez deux nouveaux malades dont un est décédé hier, portant à 14 le nombre total de morts sur 19 contaminations dans le pays depuis le début de l’épidémie. Pascale Brudon, représentante de l’OMS à Hanoi, a prévenu que le bilan serait vraisemblablement plus lourd qu’il ne l’est actuellement. La Thaïlande, avec cinq morts, est le seul autre pays à déplorer des cas humains. Bangkok, très critiqué pour la lenteur et l’opacité de sa réaction, attend des experts japonais dans les prochains jours. L’OMS à Pékin a toutefois jugé « concevable » qu’« il y ait des cas humains (en Chine), compte tenu du nombre important de foyers ». Quelques heures après cette déclaration, Pékin annonçait la contamination d’une nouvelle région chinoise, la municipalité de Tianjin (Nord), voisine de la capitale, ce qui porte à 14 sur 31 le nombre de régions affectées dans le pays. Au Cambodge, le nombre anormalement élevé de décès de volailles laisse penser aux experts que l’épizootie y a pris plus d’ampleur que ce qu’admettent les autorités, qui s’en tiennent à trois foyers de contamination. L’inquiétude a été renforcée dimanche par l’annonce d’un premier décès suspect, une Cambodgienne de 24 ans qui avait été en contact avec des poulets malades dans la province de Takeo, frontalière du Vietnam. L’OMS a quelque peu apaisé au cours du week-end les craintes d’une mutation d’une maladie jusqu’alors essentiellement animale en une pandémie qui toucherait des « millions » d’hommes, comme l’avait récemment évoqué un de ses responsables. Le H5N1, virus responsable des morts vietnamiens et thaïlandais, « n’a pas évolué vers une forme facilement transmissible d’une personne à l’autre », selon un communiqué émis dimanche sur le site web de l’OMS, qui a également indiqué n’avoir trouvé aucun gène humain dans le virus identifié chez deux sœurs vietnamiennes qui étaient considérées comme les premiers cas possibles de contamination d’humain à humain.
La grippe aviaire a fait hier un quatorzième mort au Vietnam, portant à 19 le bilan en Asie, cependant que l’épizootie continuait à se propager en Chine et que des experts craignaient qu’elle soit sous-estimée au Cambodge. Au Vietnam, le virus de la grippe « du poulet » a été détecté chez deux nouveaux malades dont un est décédé hier, portant à 14 le nombre total de morts sur 19 contaminations dans le pays depuis le début de l’épidémie. Pascale Brudon, représentante de l’OMS à Hanoi, a prévenu que le bilan serait vraisemblablement plus lourd qu’il ne l’est actuellement. La Thaïlande, avec cinq morts, est le seul autre pays à déplorer des cas humains. Bangkok, très critiqué pour la lenteur et l’opacité de sa réaction, attend des experts japonais dans les prochains jours. L’OMS à Pékin a...