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Actualités - CHRONOLOGIE

Iran - Le parti du président annonce sa participation aux législatives Khatami fait le choix de la retenue au risque de diviser les réformateurs

Le parti du président iranien Mohammed Khatami participera bien aux législatives du 20 février malgré le rejet massif des candidatures réformatrices par les organes de contrôle conservateurs, ont indiqué deux de ses dirigeants à l’agence estudiantine Isna. L’Association des religieux combattants, parti réformateur modéré, pourrait même, dans les prochains jours, publier une liste commune avec d’autres organisations, a dit l’un de ses membres, Rassoul Montajabnia. Au risque de diviser les réformateurs, ces déclarations coupent court aux spéculations sur un éventuel boycottage du scrutin par les Religieux combattants. Elles confirment que le courant Khatami a fait, comme prévu, le choix de la retenue. Mohammed Khatami lui-même avait bien protesté vendredi, mais s’était résigné à organiser les élections à la date prévue, comme l’avait ordonné le guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei. Il avait ainsi désactivé l’arme dont son propre camp menaçait de faire usage : le report des élections. « Au cours de notre réunion d’hier (dimanche) soir, nous avons décidé de présenter une liste », a déclaré Majid Ansari, un des chefs des Religieux combattants, cité par Isna. « Aucun des candidats de l’Association des religieux combattants n’a l’intention de retirer sa candidature », a-t-il ajouté. Rassoul Montajabnia a indiqué pour sa part que les Religieux combattants et « un certain nombre » des membres du Front du 2 Khordad, la coalition de 18 organisations soutenant le président Khatami, allaient « présenter une liste commune ». « Nous discutons actuellement avec ces groupes, et, dans les prochains jours, nous allons publier une liste commune », a dit Rassoul Montajabnia, qui a démenti avoir lui-même refusé de se présenter aux législatives. L’Association des religieux combattants, dans une déclaration publiée dans la nuit, a appelé les électeurs à voter pour les candidats réformateurs dans les circonscriptions où la censure des organes conservateurs ne les a pas éliminés, et pour les indépendants dans les autres. Il s’agit, dit-elle, d’empêcher « les auteurs d’un coup d’État parlementaire destiné à élire une Assemblée fantoche de parvenir à leurs fins » et d’empêcher les « candidats du totalitarisme d’entrer au Parlement ». Mais elle participera bel et bien, à la différence des partis réformateurs les plus critiques. Le Front de la participation, du frère du président, et l’Organisation des moudjahidine de la révolution islamique ont annoncé leur décision de boycotter le scrutin, rendu inique selon eux. Le coordinateur du Front du 2 Khordad, Ali Mohammed Hazeri, cité lui aussi par Isna, a indiqué que la coalition « maintenait sa décision de ne pas participer ». Il donne cependant lui-même la portée de cette décision en soulignant que, « selon les règlements (du front), chaque parti (qui le compose) peut se prononcer indépendamment ». L’Association des religieux combattants, le Front de la participation ou encore l’Omri sont membres du Front du 2 Khordad.
Le parti du président iranien Mohammed Khatami participera bien aux législatives du 20 février malgré le rejet massif des candidatures réformatrices par les organes de contrôle conservateurs, ont indiqué deux de ses dirigeants à l’agence estudiantine Isna. L’Association des religieux combattants, parti réformateur modéré, pourrait même, dans les prochains jours, publier une liste commune avec d’autres organisations, a dit l’un de ses membres, Rassoul Montajabnia.
Au risque de diviser les réformateurs, ces déclarations coupent court aux spéculations sur un éventuel boycottage du scrutin par les Religieux combattants. Elles confirment que le courant Khatami a fait, comme prévu, le choix de la retenue. Mohammed Khatami lui-même avait bien protesté vendredi, mais s’était résigné à organiser les élections à...