C’est un groupe d’économistes, de personnalités publiques israéliennes et palestiniennes ainsi que l’UE et le Fonds monétaire international qui se tiennent derrière la réalisation de ce document. Tous les acteurs se sont rencontrés une dizaine de fois à Paris, Istanbul et Jérusalem. Ces rencontres sont financées par le Centre Peres pour la paix et certaines sources de financement...
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«FEUILLE DE ROUTE ÉCONOMIQUE» Projet de création d’une zone de libre-échange entre Israël et le futur État palestinien
le 10 février 2004 à 00h00
Les plans de paix pour résoudre le conflit israélo-palestinien sont devenus très à la mode ces derniers mois. La dernière initiative en date a l’originalité de proposer un règlement passant par des accords économiques. Il s’agirait en quelque sorte d’une « feuille de route économique » ou d’un doublon d’une initiative de Genève axée sur une réglementation économique dans le cas d’un accord israélo-palestinien.
C’est un groupe d’économistes, de personnalités publiques israéliennes et palestiniennes ainsi que l’UE et le Fonds monétaire international qui se tiennent derrière la réalisation de ce document. Tous les acteurs se sont rencontrés une dizaine de fois à Paris, Istanbul et Jérusalem. Ces rencontres sont financées par le Centre Peres pour la paix et certaines sources de financement proviennent de France. L’idée maîtresse du document engage Israël sur le plan économique envers les Palestiniens. En d’autres termes, aux Israéliens d’aller à la rencontre des Palestiniens qui disposeront d’une pleine indépendance économique. Il s’agit de mettre en œuvre une sorte de dépendance économique réciproque des deux camps. Le plan appelle aussi à la réduction des écarts de niveau de vie entre Israéliens et Palestiniens, et à une diminution progressive du nombre de Palestiniens travaillant en Israël.
« La production locale palestinienne et l’export souffrent de la pression engendrée par le niveau des salaires en Israël », indique le document, qui fixe également qu’Israël doit donner la préférence à la main-d’œuvre palestinienne plus qu’aux autres travailleurs étrangers.
L’un des objectifs de l’accord est de créer une zone de libre- échange entre Israël et le futur État palestinien, permettant aux Palestiniens une approche du marché israélien. Bref, les auteurs du document proposent de s’inspirer des accords commerciaux existant entre Israël et l’UE.
Notre correspondant au palais Bustros , Khalil Fleyhane, a fait état de l’étonnement des cercles libanais, qui ont mis en avant les difficultés de la mise en application de la « feuille de route politique » en raison des réserves exprimées par Israël et du refus des États-Unis d’exercer une quelconque pression sur l’État hébreu pour l’amener à entamer le dialogue avec les Palestiniens. En plus, et toujours d’après ces milieux, il faut tenir compte de l’échec essuyé par la Russie et l’Union européenne dans leurs efforts visant à persuader les États-Unis de la nécessité d’amener le gouvernement israélien à honorer ses engagements pris devant le quartette avant la création de la « feuille de route » politique. Si l’économique est le complément du politique, ajoutent les milieux libanais, l’échec de la « feuille de route économique » est inéluctable alors même que la « feuille de route » politique est en difficulté.
Un ambassadeur d’un des pays de l’Union européenne accrédité à Beyrouth, cité par notre correspondant, a qualifié de «projet de parasitage» la «feuille de route économique».
Les plans de paix pour résoudre le conflit israélo-palestinien sont devenus très à la mode ces derniers mois. La dernière initiative en date a l’originalité de proposer un règlement passant par des accords économiques. Il s’agirait en quelque sorte d’une « feuille de route économique » ou d’un doublon d’une initiative de Genève axée sur une réglementation économique dans le cas d’un accord israélo-palestinien.
C’est un groupe d’économistes, de personnalités publiques israéliennes et palestiniennes ainsi que l’UE et le Fonds monétaire international qui se tiennent derrière la réalisation de ce document. Tous les acteurs se sont rencontrés une dizaine de fois à Paris, Istanbul et Jérusalem. Ces rencontres sont financées par le Centre Peres pour la paix et certaines sources de financement...
C’est un groupe d’économistes, de personnalités publiques israéliennes et palestiniennes ainsi que l’UE et le Fonds monétaire international qui se tiennent derrière la réalisation de ce document. Tous les acteurs se sont rencontrés une dizaine de fois à Paris, Istanbul et Jérusalem. Ces rencontres sont financées par le Centre Peres pour la paix et certaines sources de financement...