Washington s’apprête
à appeler l’Onu à la rescousse
le 19 janvier 2004 à 00h00
Les États-Unis s’apprêtent à mettre aujourd’hui l’Onu sous pression pour qu’elle leur donne un coup de main en Irak, en jouant un rôle direct pour faciliter la mise en œuvre de leur plan de transition politique, fortement contesté par la hiérarchie religieuse chiite.
La demande devrait être présentée par l’administrateur américain en Irak, Paul Bremer, au cours d’une réunion entre le secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, et une délégation du Conseil de gouvernement irakien, selon des sources diplomatiques au siège de l’organisation à New York.
Cette réunion prend un caractère d’urgence, avec l’appel d’une haute autorité religieuse chiite, le grand ayatollah Ali Sistani, à la tenue d’élections pour la désignation d’une assemblée provisoire, avant la remise du pouvoir à un gouvernement transitoire prévue le 30 juin.
Washington, soutenu par M. Annan, estime impossible matériellement d’organiser des élections générales valables en Irak dans un délai de quelques mois seulement.
Selon des diplomates, une solution pourrait être proposée au travers de l’envoi par l’Onu d’une mission d’étude, qui pourrait soit convaincre le religieux que des élections générales sont impossibles, soit trouver une formule de compromis pour éviter une confrontation avec la coalition dirigée par les États-Unis.
L’enjeu est également d’importance pour les relations de Washington avec l’Onu, dont le personnel avait été retiré d’Irak en août dernier pour des raisons de sécurité.
Le porte-parole de M. Annan a toutefois estimé que les États-Unis et l’Onu avaient amorcé un rapprochement sur le dossier irakien, qui pourrait se concrétiser davantage aujourd’hui.
Les États-Unis s’apprêtent à mettre aujourd’hui l’Onu sous pression pour qu’elle leur donne un coup de main en Irak, en jouant un rôle direct pour faciliter la mise en œuvre de leur plan de transition politique, fortement contesté par la hiérarchie religieuse chiite.
La demande devrait être présentée par l’administrateur américain en Irak, Paul Bremer, au cours d’une réunion entre le secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, et une délégation du Conseil de gouvernement irakien, selon des sources diplomatiques au siège de l’organisation à New York.
Cette réunion prend un caractère d’urgence, avec l’appel d’une haute autorité religieuse chiite, le grand ayatollah Ali Sistani, à la tenue d’élections pour la désignation d’une assemblée provisoire, avant la remise du pouvoir à un...
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