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Actualités - CHRONOLOGIE

Malgré le flou des chiffres, la coalition vante le « boom » économique irakien

«En août, les commerçants me disaient que les affaires étaient bonnes, maintenant ils m’affirment que c’est un véritable boom »: avare sur les chiffres, le chef de l’Autorité provisoire de la coalition (CPA) à Bassora (Sud) n’en démord pas, l’économie irakienne a redécollé. Que ce soit le taux de chômage, le nombre d’Irakiens revenus sur le marché du travail grâce aux chantiers de reconstruction entrepris ou la somme exacte versée par la coalition pour les salaires des fonctionnaires irakiens dans la région, à chaque question, la réponse d’Hillary Synnott est la même : « Nous n’avons pas les données exactes. » Certains chiffres récents font état d’un chômage atteignant 50 ou 60 %. Mais Sir Hillary, ce Britannique nommé depuis la fin juillet à la tête de la CPA pour Bassora et les quatre provinces du sud du pays, reste plus évasif. Dominic d’Angelo, porte-parole de la CPA pour Bassora et le sud de l’Irak, ajoute quelques chiffres pour conforter cette thèse, soulignant que plus de 250 000 voitures ont été importées en Irak depuis la fin de la guerre. Selon d’autres données, fournies par le commandant Tim Smith, porte-parole britannique de la coalition pour le sud de l’Irak, depuis son QG dans l’aéroport de Bassora, la situation économique semble avoir réellement progressé depuis la chute de l’ancien régime : le marché noir dans le secteur pétrolier a diminué, 80 % des habitants de Bassora sont désormais approvisionnés en eau salubre, un tiers de la ville est raccordé à un système d’égouts. Si la reconstruction de l’Irak a certes démarré, la tâche de reconstruction qui demeure est considérable. Quatre-vingt-douze pour cent de l’eau circulant dans le réseau d’alimentation de la ville n’arriverait en fait jamais aux robinets des habitants, victime de la vétusté des canalisations, affirme ainsi Dominic d’Angelo, pour illustrer l’ampleur de la tâche.
«En août, les commerçants me disaient que les affaires étaient bonnes, maintenant ils m’affirment que c’est un véritable boom »: avare sur les chiffres, le chef de l’Autorité provisoire de la coalition (CPA) à Bassora (Sud) n’en démord pas, l’économie irakienne a redécollé.
Que ce soit le taux de chômage, le nombre d’Irakiens revenus sur le marché du travail grâce aux chantiers de reconstruction entrepris ou la somme exacte versée par la coalition pour les salaires des fonctionnaires irakiens dans la région, à chaque question, la réponse d’Hillary Synnott est la même : « Nous n’avons pas les données exactes. » Certains chiffres récents font état d’un chômage atteignant 50 ou 60 %. Mais Sir Hillary, ce Britannique nommé depuis la fin juillet à la tête de la CPA pour Bassora et les quatre...