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Ski Alpin - Coupe du monde à Cortina d’Ampezzo Victoire de Renate Goetschl en Super-G

L’Autrichienne Renate Goetschl a rapidement effacé le mauvais souvenir de sa chute dans le super-G de la Coupe du monde féminine de ski alpin dimanche dernier à Veysonnaz (Suisse) en s’imposant dans celui disputé hier à Cortina d’Ampezzo. Après sa 7e place dans le 1er super-G sur la piste olympique de la Tofane mercredi, alors que la neige devenait de plus en plus molle, la skieuse d’Obdach s’est imposée vendredi dans des conditions parfaites en 1 min 10 sec 59/100 devant les Allemandes Martina Ertl, à 33/100, et Hilde Gerg, à 43/100. « Il est important pour moi d’avoir rapidement surmonté la chute et la blessure au pouce de Veysonnaz. C’était une course vraiment optimale. On ne peut guère faire mieux », a commenté Goetschl, qui égale les cinq victoires de l’Italienne Isolde Kostner sur la Tofane. Au classement général provisoire, Goetschl, 28 ans, qui avait obtenu le grand globe de cristal en 2000 et totalise 31 victoires en Coupe du monde, s’approche de 72 points de l’actuel leader, Anja Paerson. La Suédoise, 22 ans, a grappillé quelques points grâce à sa 14e place, alors que deux descentes, samedi et dimanche, sont encore au programme de Cortina. « C’est rassurant de voir Paerson pour la première fois à ma portée », a estimé Goetschl. Avec sa troisième place, Hilde Gerg a confirmé son retour au plus haut niveau depuis son opération à un genou il y a dix mois. Elle est en tête du classement de la Coupe du monde de super-G et de descente. La Canadienne Geneviève Simard, 23 ans, surprenante vainqueur du 1er super-G de Cortina, a fait une chute alors qu’elle avait réalisé le meilleur temps intermédiaire avec le dossard n° 23. Sur l’exigente piste de la célèbre station des Dolomites, tracée par le Français Xavier Fournier, la Française Carole Montillet a échoué au pied du podium, terminant 4e à 51/100 de Goetschl. La championne olympique de la descente, 30 ans, n’était cependant pas trop déçue. « Elle entame toutes les courses avec l’ambition du podium », a déclaré le directeur sportif de l’équipe de France dames, Lionel Finance, qui reste confiant pour les deux descentes du week-end. Voici enfin le classement du 2e super-G de Cortina d’Ampezzo, comptant pour la Coupe du monde féminine de ski alpin : 1. Renate Goetschl (Aut) 1’10’’59 2. Martina Ertl (All) 1’10’’92 3. Hilde Gerg (All) 1’11’’02 4. Carole Montillet (Fra) 1’11’’10 5. Fraenzi Aufdenblatten (Sui) 1’11’’43 6. Mélanie Suchet (Fra) 1’11’’45 7. Maria Riesch (All) 1’11’’51 8. Alexandra Meissnitzer (Aut) 1’11’’71 9. Kirsten L. Clark (USA) 1’11’’77 10. Nadia Styger (Sui) 1’11’’89. Wengen, morne plaine pour Dénériaz Le Haut-Savoyard Antoine Dénériaz n’a pas apprécié hier l’unique entraînement de la descente en modèle réduit du Lauberhorn à Wengen, comptant pour la Coupe du monde masculine de ski alpin, programmée samedi, mais soumise au bon vouloir de la météo. « C’était de la m... je n’ai pas très bien skié. Ça, ce n’est pas le vrai Wengen », a réagi dans l’aire d’arrivée le vainqueur de Val Gardena, seulement 53e temps. « On la fera s’il faut la faire. Mais je ne me suis pas fait plaisir », a ajouté le Haut-Savoyard, sixième l’an dernier dans la station de l’Oberland bernois. En raison du fort vent, le départ a été abaissé et l’épreuve la plus longue du circuit (4,460 km) ramenée à 3,080 km. C’était « ça » ou l’annulation. Le règlement prévoit en effet au moins une séance d’entraînement avant une descente. L’ambiance générale s’est ressentie de ces conditions particulières. À l’exception de l’Autrichien Peter Rzehak, qui tenait à réaliser le meilleur temps comme réponse à ses entraîneurs qui ne l’ont pas retenu pour la course, les favoris ont déroulé. « Il valait encore mieux faire un entraînement que rester inactifs à l’hôtel, a souligné néanmoins l’Autrichien Stephan Eberharter, favori de la course. C’est la première fois qu’on arrive dans le “S” final avec des énergies. » Bertrand monte Dans le camp français, le jeune (23 ans) Yannick Bertrand a confirmé ses progrès en réalisant le 10e chrono, entre le Norvégien Lasse Kjus, leader fragile au classement général de la Coupe du monde, et justement Eberharter. « Ce n’est pas la même descente que l’an dernier, mais c’est une nouvelle descente qui renforce ma confiance. Il ne fallait pas sortir de la trace », a expliqué le skieur de Châtel (Haute-Savoie). Un seul entraînement disputé, c’est le classement mondial inversé qui est appliqué pour l’ordre des départs des 30 premiers. Numéro un en descente, Eberharter s’élancera donc en 30e position. Au Lauberhorn, l’histoire montre qu’il vaut mieux éviter les dossards hauts. Mais, sur une neige molle, la science de la glisse du vétéran (bientôt 35 ans) devrait s’accommoder de cet inconvénient. Dans le contexte du classement général, jamais aussi disputé entre une demi-douzaine de concurrents, Wengen sans descente ferait provisoirement les affaires des slalomeurs qui sont attendus pour l’épreuve dominicale. Deuxième à un point de Kjus, l’Autrichien Benjamin Raich aurait alors l’occasion de prendre la tête. Raich, 25 ans, avait dominé le slalom de Wengen en 2001, devant quatre de ses compatriotes. Un nouveau tir groupé paraît impossible si on se réfère aux dernières performances de l’Italien Giorgio Rocca, leader au classement de la Coupe du monde de la spécialité, et du Finlandais Kalle Palander. Sans oublier les Français requinqués par leurs performances de Chamonix. Au pied du Mont-Blanc, Pierrick Bourgeat avait terminé deuxième, et le champion olympique Jean-Pierre Vidal avait retrouvé la confiance en se classant cinquième.

L’Autrichienne Renate Goetschl a rapidement effacé le mauvais souvenir de sa chute dans le super-G de la Coupe du monde féminine de ski alpin dimanche dernier à Veysonnaz (Suisse) en s’imposant dans celui disputé hier à Cortina d’Ampezzo.
Après sa 7e place dans le 1er super-G sur la piste olympique de la Tofane mercredi, alors que la neige devenait de plus en plus molle, la skieuse...