« Il faut être réaliste : un jour ou l’autre ces relations (rompues en 1980) devront être rétablies. Notre habileté, je dirais notre art, sera de choisir le meilleur moment », a déclaré M. Rohani, secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale, dans un entretien à paraître aujourd’hui dans le quotidien français Le Figaro. « La fin d’un mandat présidentiel peut être le meilleur moment pour prendre une telle décision », a poursuivi M. Rohani, sans préciser s’il pensait au président Mohammed Khatami, dont le mandat expire en 2006, ou à George W. Bush dont le mandat expire...
Actualités - CHRONOLOGIE
Iran - Téhéran attend le « meilleur moment », affirme le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale Les relations avec les États-Unis seront rétablies « un jour ou l’autre », déclare Rohani
le 17 janvier 2004 à 00h00
Un haut dirigeant iranien, Hassan Rohani, a affirmé qu’« un jour ou l’autre », les relations entre Téhéran et Washington seraient rétablies, mais que l’« habileté » de l’Iran était de « choisir le meilleur moment ».
« Il faut être réaliste : un jour ou l’autre ces relations (rompues en 1980) devront être rétablies. Notre habileté, je dirais notre art, sera de choisir le meilleur moment », a déclaré M. Rohani, secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale, dans un entretien à paraître aujourd’hui dans le quotidien français Le Figaro. « La fin d’un mandat présidentiel peut être le meilleur moment pour prendre une telle décision », a poursuivi M. Rohani, sans préciser s’il pensait au président Mohammed Khatami, dont le mandat expire en 2006, ou à George W. Bush dont le mandat expire en 2004. « En intervenant en Afghanistan et en Irak, les Américains sont devenus nos voisins. Ils ont senti qu’ils avaient véritablement besoin de nous et qu’on ne pouvait résoudre les crises régionales sans la participation iranienne », a ajouté M. Rohani.
L’aide américaine aux sinistrés de Bam (sud-est de l’Iran, où un séisme a fait 41 000 victimes) « ne suffira pas à faire sauter l’espèce de goulot d’étranglement qui bloque la reprise de nos relations », mais « a fait apparaître une lueur d’espoir », a-t-il dit.
À propos du nucléaire, thème de sa visite en France, M. Rohani a souligné : « Nous voulons prouver au monde que nous ne cherchons pas à obtenir l’arme nucléaire. Nous voulons créer la confiance. En contrepartie, nous demandons aux pays industrialisés de mettre à notre disposition la technologie nucléaire à des fins civiles ». Mais, a-t-il ajouté, « si les arsenaux d’armes de destruction massive détenus par Israël ne sont pas détruits à terme, les pays de la région seront encouragés à se lancer dans la course aux armements ».
À propos des législatives qui auront lieu en février, et pour lesquelles de très nombreux candidats réformateurs ont été jusqu’ici écartés, M. Rohani, réputé proche des conservateurs, a estimé que l’intervention du guide de la République islamique, l’ayatollah Ali Khamenei, devrait permettre que l’on « s’achemine vers une solution ». « Les membres du Parlement sortant (très majoritairement réformateurs) devraient être considérés comme ayant d’emblée les qualifications pour se présenter », a assuré M. Rohani.
Un haut dirigeant iranien, Hassan Rohani, a affirmé qu’« un jour ou l’autre », les relations entre Téhéran et Washington seraient rétablies, mais que l’« habileté » de l’Iran était de « choisir le meilleur moment ».
« Il faut être réaliste : un jour ou l’autre ces relations (rompues en 1980) devront être rétablies. Notre habileté, je dirais notre art, sera de choisir le meilleur moment », a déclaré M. Rohani, secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale, dans un entretien à paraître aujourd’hui dans le quotidien français Le Figaro. « La fin d’un mandat présidentiel peut être le meilleur moment pour prendre une telle décision », a poursuivi M. Rohani, sans préciser s’il pensait au président Mohammed Khatami, dont le mandat expire en 2006, ou à George W. Bush dont le mandat expire...
« Il faut être réaliste : un jour ou l’autre ces relations (rompues en 1980) devront être rétablies. Notre habileté, je dirais notre art, sera de choisir le meilleur moment », a déclaré M. Rohani, secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale, dans un entretien à paraître aujourd’hui dans le quotidien français Le Figaro. « La fin d’un mandat présidentiel peut être le meilleur moment pour prendre une telle décision », a poursuivi M. Rohani, sans préciser s’il pensait au président Mohammed Khatami, dont le mandat expire en 2006, ou à George W. Bush dont le mandat expire...