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Changes et Bourses L’euro au plus bas depuis Noël

L’euro a continué d’évoluer à ses plus bas niveaux face au dollar depuis le 24 décembre, faisant une incursion hier sous le seuil de 1,24 $ sur les marchés des changes, après la publication d’une batterie de bons indicateurs économiques aux États-Unis. À cet égard, les opérateurs ont fait état de la progression de la production industrielle US de 0,1 % en décembre après que les ventes des entreprises eurent augmenté en novembre à un rythme supérieur à la hausse de leurs stocks, soit de 0,5 % contre 0,3 %. Cela d’autant que l’Université du Michigan faisait savoir que son indice mesurant la confiance des consommateurs dans l’économie US avait bondi à 103,2 points en janvier contre 92,6 points en décembre, niveau jamais atteint depuis novembre 2000. Ces chiffres, qualifiés de très positifs pour l’économie US, n’ont pas tardé à soutenir la progression du dollar, surtout après des déclarations rassurantes des présidents des deux Banques de réserve de Philadelphie et de Richmond, estimant que 2004 sera une bonne année pour l’économie US après la hausse du PIB américain de plus de 4 % en 2003. Plus tôt dans la journée, le recul de l’euro avait été déclenché par d’autres déclarations de responsables européens. Le chef économiste de la BCE, Otmar Issing, avait reconnu que ceux-ci étaient « très préoccupés de la vigueur de l’euro face au dollar ». Quant au gouverneur de la Banque nationale de Belgique, il avait souligné que la hausse de l’euro présentait un risque sérieux pour l’économie européenne, alors que le président de l’institut de conjoncture IFO voyait dans le niveau élevé de l’euro un problème pour l’économie allemande. Enfin, la déclaration du secrétaire US au Trésor, réitérant l’attachement de son administration à la politique du dollar fort, est venue renforcer les pressions sur l’euro, qui s’est finalement négocié à New York à 1,2375 $ contre 1,2565 $ la veille, en baisse de 1,51 %. En Bourse, les marchés US ont augmenté leurs gains, soutenus par les bons chiffres de l’économie et les prévisions optimistes de résultats de General Electric, Sun Microsystems, Home Depot, Juniper Networks... Il en est de même des Bourses européennes, qui ont fini en nette hausse, tirées par les valeurs exportatrices très sensibles au recul de l’euro. À Beyrouth, le dollar continuait à être recherché par certaines banques à des taux toujours supérieurs au haut de la fourchette d’intervention de la BDL pour le règlement d’achats antérieurs de certificats de dépôt à 3 ans. De plus, la pénurie d’offre l’a fait négocier sur le marché secondaire entre 1 517 et 1 518 LL, mais dans des échanges très minces. À la Bourse de Beyrouth, la cote s’est ressentie de la baisse de 5 505 actions A et de 200 actions B de Solidere de 4,66 à 4,58 $ et de 4,80 à 4,55 $ respectivement ainsi que de la rechute de 27 121 certificats GDR de la Blom Bank de 23,75 à 23,50 $, alors que 500 actions de Beirut Interbank Fund se sont maintenues à 108,50 $. Élie KAHWAGI
L’euro a continué d’évoluer à ses plus bas niveaux face au dollar depuis le 24 décembre, faisant une incursion hier sous le seuil de 1,24 $ sur les marchés des changes, après la publication d’une batterie de bons indicateurs économiques aux États-Unis. À cet égard, les opérateurs ont fait état de la progression de la production industrielle US de 0,1 % en décembre après que les ventes des entreprises eurent augmenté en novembre à un rythme supérieur à la hausse de leurs stocks, soit de 0,5 % contre 0,3 %. Cela d’autant que l’Université du Michigan faisait savoir que son indice mesurant la confiance des consommateurs dans l’économie US avait bondi à 103,2 points en janvier contre 92,6 points en décembre, niveau jamais atteint depuis novembre 2000. Ces chiffres, qualifiés de très positifs pour...