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Actualités - CHRONOLOGIE

Algérie - Madani propose un report de l’élection présidentielle d’avril ainsi qu’un cessez-le-feu Le chef du FIS annonce une initiative de paix

Le chef historique du Front islamique du salut (FIS, dissous) d’Algérie, Abassi Madani, a annoncé hier une initiative de paix prévoyant un report de l’élection présidentielle d’avril et un cessez-le-feu pour contenir une crise qui a fait des dizaines de milliers de victimes. Lors d’une conférence de presse à Doha, où il séjourne depuis novembre, cheikh Madani a demandé « un report de l’élection présidentielle » dans l’attente de « favoriser les conditions de la légitimité de cette élection et de sa crédibilité ». À cette fin, il a proposé « l’élection d’une nouvelle Assemblée constitutionnelle souveraine pour l’élaboration de la Constitution d’une nouvelle république » en Algérie, a-t-il encore dit. L’Assemblée constitutionnelle aura également pour tâche de « superviser un référendum sur la (nouvelle) Constitution ainsi que des élections présidentielle, législatives et municipales à tenir sous le contrôle d’instances internationales neutres », a-t-il ajouté. Pour déblayer le terrain à l’application de telles mesures, il a suggéré « un arrêt des combats et de la violence sous toutes ses formes, y compris celle du pouvoir, à partir de l’Aïd al-Adha », la fête musulmane du Sacrifice, qui sera célébrée début février. Le chef historique du FIS, dont le mouvement a été accusé d’être à l’origine de la vague de violence qui a éclaté en Algérie après la suspension du processus électoral en 1992, a réclamé, pour la réussite de son initiative, « une amnistie présidentielle générale en faveur de toutes les victimes de l’épreuve » que vit le pays. Une telle amnistie devrait conduire à « la libération des prisonniers, la remise des disparus encore en vie à leurs familles et des garanties pour un retour, en sécurité, des exilés ». Cette initiative de paix, promise depuis fin 2003, intervient alors que l’Algérie subit les rebondissements de la crise que connaît le Front de libération nationale (FLN, ex-parti unique), dont les activités ont été gelées le 30 décembre par un tribunal d’Alger. Depuis, le bras de fer s’est accentué entre le secrétaire général du FLN, Ali Benflis, candidat à l’élection présidentielle d’avril prochain, et le président Abdelaziz Bouteflika, qui n’a pas encore annoncé s’il briguait un second mandat.

Le chef historique du Front islamique du salut (FIS, dissous) d’Algérie, Abassi Madani, a annoncé hier une initiative de paix prévoyant un report de l’élection présidentielle d’avril et un cessez-le-feu pour contenir une crise qui a fait des dizaines de milliers de victimes.
Lors d’une conférence de presse à Doha, où il séjourne depuis novembre, cheikh Madani a demandé « un report de l’élection présidentielle » dans l’attente de « favoriser les conditions de la légitimité de cette élection et de sa crédibilité ».
À cette fin, il a proposé « l’élection d’une nouvelle Assemblée constitutionnelle souveraine pour l’élaboration de la Constitution d’une nouvelle république » en Algérie, a-t-il encore dit. L’Assemblée constitutionnelle aura également pour tâche de « superviser un...