La fusion entre les banques américaines JP Morgan Chase et Bank One relance les spéculations sur des rapprochements dans le secteur en Europe, mais les blocages politiques et réglementaires à surmonter restent nombreux avant que de tels scénarios se réalisent, selon des analystes.
Les investisseurs boursiers européens ont été prompts à réagir à l’annonce de cette fusion, de nombreuses valeurs bancaires européennes s’affichant en hausse, portées par divers scénarios de rapprochements nationaux ou internationaux.
Le rapprochement des deux grands établissements américains pourrait permettre d’assister « aussi à des fusions entre grandes banques européennes », assurait même un banquier parisien.
Toutefois, les analystes du secteur pointaient les natures fondamentalement différentes des marchés européen et américain, et les blocages politiques et réglementaires importants.
Pour Jean Sassus, analyste du courtier américain Raymond James , « il existe des blocages politiques qui empêchent des rapprochements ».
L’exemple du marché italien, où il existe « des opportunités remarquables, avec des opérations qui seraient profitables aux acquéreurs », est très significatif, puisque la Banque d’Italie bloque toute initiative, par crainte « de l’arrivée d’acteurs étrangers, plus efficaces, qui créerait un déséquilibre avec les autres acteurs locaux ».
La banque espagnole BBVA voit ainsi sa participation dans l’italienne BNL plafonnée à 14,9 %, malgré des intentions affichées à de nombreuses reprises d’accroître sa participation.
Enfin, un rapprochement transfrontalier reste très compliqué à mettre en œuvre, notamment au plan fiscal et commercial.
« Sur certains métiers, comme la banque de financement ou la gestion d’actifs, des échanges d’actifs, des partenariats, des rapprochements sont possibles. Mais des fusions ne sont pas envisageables à court terme », concluait une source.
La fusion entre les banques américaines JP Morgan Chase et Bank One relance les spéculations sur des rapprochements dans le secteur en Europe, mais les blocages politiques et réglementaires à surmonter restent nombreux avant que de tels scénarios se réalisent, selon des analystes.
Les investisseurs boursiers européens ont été prompts à réagir à l’annonce de cette fusion, de nombreuses valeurs bancaires européennes s’affichant en hausse, portées par divers scénarios de rapprochements nationaux ou internationaux.
Le rapprochement des deux grands établissements américains pourrait permettre d’assister « aussi à des fusions entre grandes banques européennes », assurait même un banquier parisien.
Toutefois, les analystes du secteur pointaient les natures fondamentalement différentes des marchés européen et...