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Actualités - CHRONOLOGIE

Syrie - Damas d’accord pour des négociations avec Israël, mais pour récupérer le Golan Pas d’espoir de paix avec le gouvernement Sharon, affirme Otri

Le Premier ministre syrien Mohammed Naji Otri a affirmé hier à la presse qu’il n’y avait « aucun espoir de faire la paix » avec l’actuel gouvernement israélien d’Ariel Sharon, alors que le quotidien Techrine déclarait que Damas est d’accord pour des négociations, mais qui permettront de récupérer le plateau du Golan. M. Otri s’exprimait en présence de son homologue libanais Rafic Hariri. Il a qualifié de « propagande » l’invitation lancée lundi dernier par le président israélien Moshe Katzav à son homologue syrien Bachar el-Assad de venir à Jérusalem. Damas avait immédiatement rejeté cette invitation. « Le problème ne réside pas dans les visites ou les initiatives. Les récents propos israéliens sont une dérobade au processus de paix », avait déclaré un haut responsable syrien. M. Katzav avait renouvelé mardi sa proposition au président syrien d’engager des négociations directes avec Israël, « secrètes ou publiques, n’importe où et sans conditions préalables », dans une déclaration à la chaîne al-Jazira du Qatar. Le quotidien officiel syrien Techrine a pour sa part réaffirmé hier la volonté de Damas d’engager des négociations avec Israël pour récupérer le plateau du Golan, conquis par Israël en 1967 et annexé en 1981. « La Syrie souhaite reprendre les négociations sur la base des critères internationaux au point où elles avaient été interrompues en janvier 2000, pour parvenir à un retrait israélien du Golan jusqu’à la ligne du 4 juin 1967 », écrit le quotidien dans un éditorial. « C’est ce que le président Bachar el-Assad a voulu exactement dire en appelant à une reprise des pourparlers » avec Israël, début décembre, assure le quotidien. Damas souhaite l’application des résolutions 242 et 338 du Conseil de sécurité de l’Onu, qui stipulent le retrait d’Israël des territoires arabes occupés en 1967, y compris le Golan. En 2000, le gouvernement travailliste israélien avait accepté un retrait du Golan, hormis une étroite bande de terre longeant la rive orientale du lac de Tibériade, le principal réservoir d’eau d’Israël, qui serait ainsi resté entièrement sous son contrôle. La Syrie avait refusé cette proposition. Le gouvernement israélien de droite dirigé par Ariel Sharon écarte aujourd’hui un tel retrait, exigeant que toute négociation « reprenne à zéro ». Techrine souligne par ailleurs que « le président israélien Moshe Katzav parle depuis deux jours de volonté de mener des négociations sérieuses avec la Syrie, alors que dans ses déclarations, le Premier ministre israélien Ariel Sharon refuse le retrait du Golan ». Il s’agit là, selon le quotidien syrien, de « propos déséquilibrés ».
Le Premier ministre syrien Mohammed Naji Otri a affirmé hier à la presse qu’il n’y avait « aucun espoir de faire la paix » avec l’actuel gouvernement israélien d’Ariel Sharon, alors que le quotidien Techrine déclarait que Damas est d’accord pour des négociations, mais qui permettront de récupérer le plateau du Golan.
M. Otri s’exprimait en présence de son homologue libanais Rafic Hariri.
Il a qualifié de « propagande » l’invitation lancée lundi dernier par le président israélien Moshe Katzav à son homologue syrien Bachar el-Assad de venir à Jérusalem.
Damas avait immédiatement rejeté cette invitation. « Le problème ne réside pas dans les visites ou les initiatives. Les récents propos israéliens sont une dérobade au processus de paix », avait déclaré un haut responsable syrien.
M. Katzav...