L’une est une meurtrière en série, l’autre est pasteur dans une prison de femmes. L’amosphère était donc plutôt pesante à la Berlinale, avec tout de même des paillettes pour le lancement des Shooting Stars, un groupe de 21 jeunes comédiens européens, étoiles en devenir, que le festival mettait sur le devant de la scène. Après Juliette Binoche dans le beau rôle d’une Sud-Africaine libérale, culpabilisée par les atrocités commises sous le régime d’apartheid, dans Country of my Skull de...
Actualités - CHRONOLOGIE
Festival Charlize, Cate, Juliette, Patty, Annette... la Berlinale déclinée au féminin
le 09 février 2004 à 00h00
Juliette (Binoche), Cate (Blanchett), Sandrine (Bonnaire), la 54e Berlinale se décline beaucoup au féminin et, hier, deux réalisatrices, l’Américaine Patty Jenkins et la Danoise Annette K. Olesen, sont entrées en lice pour l’Ours d’or avec des personnages forts incarnés par Charlize Theron et Ann Eleonore Jorgensen.
L’une est une meurtrière en série, l’autre est pasteur dans une prison de femmes. L’amosphère était donc plutôt pesante à la Berlinale, avec tout de même des paillettes pour le lancement des Shooting Stars, un groupe de 21 jeunes comédiens européens, étoiles en devenir, que le festival mettait sur le devant de la scène. Après Juliette Binoche dans le beau rôle d’une Sud-Africaine libérale, culpabilisée par les atrocités commises sous le régime d’apartheid, dans Country of my Skull de John Boorman, Charlize Theron, née il y a une trentaine d’années dans une ferme sud-africaine, est à la fois la belle et la bête de Monster, premier long-métrage de Patty Jenkins. L’ex-mannequin, qui accompagne le film à Berlin, s’est enlaidie au point d’être méconnaissable pour ce rôle de prostituée, qui devient meurtrière en série par amour pour une jeune lesbienne (Christina Ricci), qui la trahira.
Le destin n’est pas souriant non plus pour Anna (Ann Eleonora Jorgensen), aumônière d’un pénitencier, et surtout pour Kate (Trine Dyrholm), la prisonnière dont on ignore le crime dans Forbrydelser (Entre tes mains), un film très applaudi. Annette K. Olesen qualifie de « feel bad movie » (déprimant) ce film tourné dans une vraie prison, selon les règles du « Dogme », établies par ses collègues danois Lars Von Trier et Thomas Vinterberg : ni lumière artificielle, ni maquillage, ni trucage et avec la caméra à l’épaule.
Le jury de la Berlinale, présidé par Frances McDormand (Oscar de la meilleure actrice pour Fargo) et qui comprend les réalisatrices iranienne Samira Makhmalbaf et éthiopienne Maji-da Abdi, ainsi que l’actrice-réalisatrice franco-italienne Valérie Bruni Tedeschi, rendra son verdict samedi prochain.
Juliette (Binoche), Cate (Blanchett), Sandrine (Bonnaire), la 54e Berlinale se décline beaucoup au féminin et, hier, deux réalisatrices, l’Américaine Patty Jenkins et la Danoise Annette K. Olesen, sont entrées en lice pour l’Ours d’or avec des personnages forts incarnés par Charlize Theron et Ann Eleonore Jorgensen.
L’une est une meurtrière en série, l’autre est pasteur dans une prison de femmes. L’amosphère était donc plutôt pesante à la Berlinale, avec tout de même des paillettes pour le lancement des Shooting Stars, un groupe de 21 jeunes comédiens européens, étoiles en devenir, que le festival mettait sur le devant de la scène. Après Juliette Binoche dans le beau rôle d’une Sud-Africaine libérale, culpabilisée par les atrocités commises sous le régime d’apartheid, dans Country of my Skull de...
L’une est une meurtrière en série, l’autre est pasteur dans une prison de femmes. L’amosphère était donc plutôt pesante à la Berlinale, avec tout de même des paillettes pour le lancement des Shooting Stars, un groupe de 21 jeunes comédiens européens, étoiles en devenir, que le festival mettait sur le devant de la scène. Après Juliette Binoche dans le beau rôle d’une Sud-Africaine libérale, culpabilisée par les atrocités commises sous le régime d’apartheid, dans Country of my Skull de...