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Actualités - OPINION

Changes et Bourses L’euro dans des marges étroites en attendant le G7

L’euro a souffert brièvement hier de la publication de bons indicateurs US avant de recouvrer rapidement l’intégralité du terrain qu’il avait perdu sur des marchés des changes obnubilés par la réunion des ministres des Finances et des banquiers centraux du G7 en Floride ce week-end. C’est ainsi qu’après avoir fait une incursion sous le seuil de 1,25 $, après l’annonce d’une accélération de l’activité dans le secteur des services aux États-Unis en janvier (à 65,7 pts contre 58,6 pts en décembre) et d’une hausse de 1,1 % des commandes industrielles en décembre, l’euro s’est repris sur des rachats du découvert. À cela aurait contribué l’attente fébrile des opérateurs des chiffres du chômage US en janvier, qui seront publiés demain, pour se faire une idée de la capacité de l’économie US à créer de nouveaux emplois. De plus, ils sont restés à l’affût d’indications sur la prochaine réunion du G7 pour savoir si les Européens parviendraient à obtenir de Washington un communiqué incitant les principales devises à reculer face au dollar. Cela d’autant qu’ils venaient d’apprendre du secrétaire US au Trésor, John Snow, l’attachement de son gouvernement à un « dollar fort », tout en estimant que ce sont les marchés qui déterminent le mieux sa valeur. Enfin, le billet vert s’est ressenti des conjectures selon lesquelles la BCE devrait opter pour le statut monétaire et la Banque d’Angleterre pour le relèvement de son principal taux directeur d’un quart de point en pourcentage à 4 % aujourd’hui. De ce fait, l’euro devait faire du surplace, se négociant finalement à New York sur un ton résistant à 1,2530 $ contre 1,2535 $ la veille. Les Bourses minées par les technologiques et les télécoms La Bourse de New York a ignoré hier les statistiques US positives, se concentrant sur les perspectives prudentes de Cisco et l’avertissement de Ciena sur ses résultats. Ce phénomène n’a pas tardé à déstabiliser le restant de la cote par l’ampleur du mouvement de baisse de la Bourse électronique Nasdaq. De ce fait, le relèvement par Oracle de son offre d’achat hostile sur son concurrent PeopleSoft à 26 $ par action, soit une transaction de 9,4 mld. $, n’a contribué que passagèrement au redressement de Wall Street. Il en est de même du tableau optimiste dressé par Sprint et Northrop Grumman sur leurs résultats pour 2004 dont l’effet est resté limité. De leur côté, les Bourses européennes ont été plombées par les perspectives moins ambitieuses que prévu de France Télécom et les mauvais résultats de plusieurs éditeurs européens de jeux vidéo et de logiciels (dont Ubi Soft et Dassault Systèmes). La persistance des pressions sur le secteur automobile après l’annonce par VW, BMW et Mercedes de la baisse de leurs ventes aux États-Unis en janvier a également pesé sur la tendance. Les pharmaceutiques n’étaient pas non plus en forme, affectées par les pertes de Bayer et l’annonce par le comité des actionnaires d’Aventis que le prix proposé par Sanofi est insuffisant. Élie KAHWAGI
L’euro a souffert brièvement hier de la publication de bons indicateurs US avant de recouvrer rapidement l’intégralité du terrain qu’il avait perdu sur des marchés des changes obnubilés par la réunion des ministres des Finances et des banquiers centraux du G7 en Floride ce week-end. C’est ainsi qu’après avoir fait une incursion sous le seuil de 1,25 $, après l’annonce d’une accélération de l’activité dans le secteur des services aux États-Unis en janvier (à 65,7 pts contre 58,6 pts en décembre) et d’une hausse de 1,1 % des commandes industrielles en décembre, l’euro s’est repris sur des rachats du découvert. À cela aurait contribué l’attente fébrile des opérateurs des chiffres du chômage US en janvier, qui seront publiés demain, pour se faire une idée de la capacité de l’économie US à...