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COOPÉRATION - Experts français et allemands à la CCIAZ Un service agricole intégré à la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Zahlé (photo)

La coopération entre la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Zahlé (CCIAZ) et la Chambre d’agriculture de l’Oise, en France, fait son chemin.
Initié dans le cadre d’un accord de jumelage entre les deux organismes, le projet de mise en place d’un service agricole intégré au sein de la CCIAZ, est à sa phase finale. Une délégation de la Chambre d’agriculture de l’Oise conduite par Yvette Autricque se trouve depuis le début de la semaine dans le chef-lieu de la Békaa pour superviser l’installation de l’unité de gestion et de comptabilité agricole à la CCIAZ. L’unité dispensera un outil informatique abrégé à la portée de tous les agriculteurs, leur permettant de calculer leur marge bénéficiaire.
Dans une première phase, l’assistance technique et d’orientation aux agriculteurs a permis de réduire le coût des phytosanitaires mais d’augmenter quand même le poste de la main-d’œuvre. Dans une étape ultérieure, la Chambre d’agriculture de l’Oise a financé un projet d’achat de plants de vigne remboursable sur quinze ans, contribuant ainsi à trouver des cultures de substitut à la plantation de haschisch. Ce qui a permis à onze villages dans la Békaa de créer une coopérative pour gérer le projet. « Pour 2004, les demandes des agriculteurs pour des plants de vigne excèdent l’offre », a affirmé Serge Carmentran, qui a évoqué le passage du stade de l’initiation de la production à celle de la transformation, en annonçant la création d’une cave de vinification d’ici à 2006. Serge Carmentran est convaincu du succès du projet à venir. Selon lui, la régularité de l’apport en quantité et en qualité du raisin permettra une régularité du produit fini. Dans la région du Hermel, l’expert agricole français procède à des essais de culture de câprier. Le projet est prometteur puisque le câprier pousse à l’état sauvage au Liban grâce au climat et à la nature du sol. « L’agriculture est un créneau porteur au Liban. Le programme de coopération de la Chambre d’agriculture de l’Oise vise surtout à fixer les habitants dans leur village d’origine », a souligné Yvette Autricque.
Par ailleurs, la CCIAZ poursuit son projet de coopération avec la Fédération des Chambres de commerce et d’industrie allemande (Sequa). Le vice-président de la CCIAZ, Mounir el-Tiné, et le directeur de la Délégation allemande de commerce et d’industrie à Beyrouth, Alexis Nassan, ont finalisé hier le plan de travail pour 2004 et le budget qui lui sera alloué. Les grandes lignes du document de travail portent sur la création d’un centre de formation axé sur la gestion de la qualité totale et la formation de spécialistes en informatique.
Un expert allemand, Dietrich Brunel, de l’Institut de recherche de Karlsruhe, effectuera une visite d’inspection samedi à la CCIAZ et se rendra sur place tous les deux mois pour suivre la mise en œuvre de l’unité de formation technique.
Alexis Nassan a mis l’accent sur l’importance du rôle des Chambres de commerce et d’industrie au niveau de leur soutien logistique et de gestion tant aux entreprises opérationnelles qu’à celles en phase de création. « Les Chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture ont tendance à se concentrer sur un service, celui de l’octroi de certificats d‘origine », a-t-il dit.
L.M.
La coopération entre la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Zahlé (CCIAZ) et la Chambre d’agriculture de l’Oise, en France, fait son chemin.Initié dans le cadre d’un accord de jumelage entre les deux organismes, le projet de mise en place d’un service agricole intégré au sein de la CCIAZ, est à sa phase finale. Une délégation de la Chambre d’agriculture de l’Oise conduite par Yvette Autricque se trouve depuis le début de la semaine dans le chef-lieu de la Békaa pour superviser l’installation de l’unité de gestion et de comptabilité agricole à la CCIAZ. L’unité dispensera un outil informatique abrégé à la portée de tous les agriculteurs, leur permettant de calculer leur marge bénéficiaire.Dans une première phase, l’assistance technique et d’orientation aux agriculteurs a...