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MAL À L’ÂME ET MAUX DU CORPS L’influence de l’esprit sur la peau (photo)

Un grand chagrin peut ruiner la santé; et des soucis professionnels peuvent tuer leur victime. L’âme et le corps, indissociables l’un de l’autre, sont intimement liés, fonctionnant mutuellement sous la dépendance l’un de l’autre. Des liens indissolubles unissent esprit et corps, et c’est de l’harmonie de cette relation que dépend l’équilibre de la santé et la réussite d’une vie humaine.
Des liens aussi privilégiés unissent la peau au psychisme. Stress, chagrin, émotion forte ou tension nerveuse continue entraînent un ébranlement moral qui se répercute négativement sur l’équilibre de la santé du corps.
Dans cette relation particulièrement étroite entre le corps et l’âme, la peau entretient avec le psychisme des liens très intimes.
Les neurobiologistes confirment que les deux pôles de l’existence humaine, l’esprit et le corps, restent indissociables. La peau et ses diverses fonctions sont là pour le prouver...
«Je l’ai dans la peau», proclame Édith Piaf dans une de ses chansons sans soupçonner qu’elle énonçait une vérité neurophysiologique que les connaissances actuelles confirment avec certitude.
Il s’agit de l’importance du rôle de la peau, reconnue comme un élément-clef dans la physiologie du corps humain.
Des travaux scientifiques révèlent, en effet, depuis assez longtemps que le système nerveux central et la peau dérivent de la même structure embryonnaire...
Ce qui expliquerait le fait que cet organe est en mesure de produire des neuropeptides, privilège, en principe, réservé au cerveau...
Selon les résultats d’un colloque récent organisé par l’Inserm (France), axé sur la physiologie de la peau, le stress, l’émotion et la grande tension nerveuse sont assimilables à des réactions d’éruptions cutanées. Rien jusqu’à présent ne permet, selon les chercheurs, de les dissocier...

« Le moi-peau »
Dans le langage psychanalytique, cette puissante association intime entre le psychisme et la peau est désignée sous le terme «moi-peau».
Les biologistes la qualifient, quant à eux, de psycho-neuro-immunologie, la désignant pour plus de facilité par PNI.
En dermatologie, le facteur psychique serait à l’origine de plus de 90% des cas traités pour des problèmes de la peau.
Il est reconnu de tous, par ailleurs, qu’une forte secousse psychologique ou morale peut occasionner des manifestations pathologiques révélant ainsi ce lien intime très puissant entre la peau et le psychisme.
On sait d’ailleurs par expérience que tout ébranlement moral ou psychologique se répercute sur la peau. Il arrive ainsi assez souvent que le dermatologue suggère au patient, dans certains cas précis, l’appel ou le soutien d’une assistance psychiatrique compétente en guise d’appui au traitement prescrit par lui.
C’est souvent le cas au cours de certaines maladies de la peau, longues et particulièrement éprouvantes pour leur victime. Il ne faut pas perdre de vue par ailleurs que toute secousse psychologique ou morale peut avoir une répercussion négative sur la peau.
À des degrés différents, tout tumulte psychologique peut se répercuter sur l’organisme traduisant la relation très intime et très puissante, «la sympathie» prise dans le plein sens du terme («souffrir ensemble») entre le corps et l’âme.
Tout ébranlement psychologique serait susceptible d’avoir pareilles répercussions «somatiques» à des degrés différents. «Être malade» de peur ou de chagrin constitue une vérité scientifique que la sagesse populaire a su percevoir bien avant les hommes de science.
Claire GEBEYLI
Un grand chagrin peut ruiner la santé; et des soucis professionnels peuvent tuer leur victime. L’âme et le corps, indissociables l’un de l’autre, sont intimement liés, fonctionnant mutuellement sous la dépendance l’un de l’autre. Des liens indissolubles unissent esprit et corps, et c’est de l’harmonie de cette relation que dépend l’équilibre de la santé et la réussite...