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sras: le syndrome respiratoire aigu sévère Un virus passé de l’animal à l’homme?(photos)

Proche de la grippe espagnole qui ravagea bon nombre de pays après la Première Guerre mondiale (1918), la pneumonie atypique ou Syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) est venue rappeler que le monde, même aujourd’hui, n’est nullement à l’abri d’une épidémie dévastatrice. Malgré l’existence des antibiotiques, antiviraux, des vaccins et même du Réseau mondial de surveillance épidémiologique, le risque existe.
Un simple virus (coronarovirus), semblable à ceux qui sont à l’origine de 10 à 20 pour cent des rhumes banals, est la cause d’une pneumonie atypique qui a mis en alerte les cinq continents. Parti de Chine, en 2002, le virus SRAS serait passé de l’animal à l’homme, dont l’organisme ne dispose pas d’anticorps capables d’assurer sa protection... Ce qui explique la gravité de cette infection et l’alerte mondiale.

Causé par un virus proche de ceux des rhumes, l’agent pathogène de cette nouvelle affection pulmonaire atypique tire sa virulence du fait que l’être humain ne dispose pas d’anticorps pour le combattre.
L’infection se manifeste, deux à sept jours après la contamination, par de la fièvre, une toux sèche, des frissons, des maux de tête et un malaise général. Les difficultés respiratoires suivent. Les analyses sérologiques confirment le diagnostic de cette penumonie atypique. Le taux de mortalité est de l’ordre de 4% et celui de la nécessité d’hospitalisation se situe entre 10 et 20%...
Des analyses sérologiques ou d’éventuels contacts avec des personnes contaminées orientent le diagnostic. Dans 10% à 20% des cas, le recours à une assistance respiratoire s’avère nécessaire.
Qui est contagieux? Les malades avérés en premier mais aussi ceux qui ne présentent pas des symptômes («porteurs sains»). La contamination se fait généralement par les microgouttelettes contenant le virus, projetées par les malades en toussant ou en parlant.

Un traitement
symptomatique
À l’heure actuelle, il n’existe contre le SRAS que des traitements symptomatiques, ne soignant que les effets de la maladie (fièvre, toux, courbatures, etc.). Un médicament susceptible d’éradiquer le virus dans l’organisme reste à découvrir. Fait curieux, il existe un vaccin vétérinaire anticoronarovirus dont la recherche scientifique aurait pu s’en inspirer. Ce qui n’est pas le cas jusqu’à présent...
En fait, tant que l’on ne connaît pas l’agent responsable du SRAS et son mode de transmission afin d’établir un modèle mathématique de la propagation de la maladie, on ne peut évaluer le risque du SRAS pour la population mondiale.
À savoir: grâce à la biologie moléculaire, on peut aujourd’hui identifier rapidement des gènes mutés ou nouveaux introuvables chez d’autres virus.

La timidité, un manque
de confiance en soi...

Certains individus ont la capacité et l’aisance à réagir à bon escient, à prendre la parole en public en toute circonstance, à entrer en contact avec les autres sans problème. Être timide implique le contraire de cette faculté. Dans la vie sociale, à l’âge adulte, la timidité devient un désavantage social sérieux.
D’autant plus que la timidité s’associe souvent à une émotivité exagérée, ainsi qu’à des réactions physiques incontrôlables: rougir, bafouer, transpirer...
Pour les psychologues, la timidité est associée à un manque de confiance en soi. Cela a comme conséquence l’appréhension des situations nouvelles ou inattendues en amplifiant les situations de retrait. À la longue, si les occasions qui sont sources d’anxiété se répètent, le sujet peut être conduit à des phobies sociales. Auquel cas, il devient absolument nécessaire de se faire aider par un spécialiste.
Aujourd’hui les mécanismes de la timidité sont parfaitement maîtrisés par des techniques psychothérapiques, telles que l’affirmation de soi, la prise de parole en public, la gestion du stress, permettant ainsi de se débarrasser d’un handicap parfaitement maîtrisable, en faisant d’une inhibition une compétition de progrès et d’avancement.

Vision et travail sur ordinateur
Éviter rougeurs et picotements

Le travail sur ordinateur mobilise l’attention visuelle de façon intense. Au point de ralentir le rythme et la fréquence des clignements spontanés des paupières. De 10 à 20 fois par minute, en temps normal, le rythme est divisé par 5 face à l’écran. Or le clignement a pour objectif d’étaler à la surface de l’œil les larmes produites en continu par l’appareil lacrymal.
Face à l’écran, l’œil a donc tendance à s’assécher. La position du regard en outre face à l’écran force à écarquiller les yeux davantage qu’au cours d’une lecture d’un texte imprimé dans un livre. La distance entre l’œil et le texte étant plus longue que celle entre l’œil et la page, le contact plus long avec l’air amplifie l’évaporation des larmes. D’où la sensation de picotements, de gêne et de rougeur de la conjonctive...
Les plus exposés à ces réactions seraient les femmes enceintes, celles traversant la période de la ménopause, les porteurs de lentilles de contact, ceux qui suivent des traitements antidépresseurs ou hormonaux, les insomniaques sous traitement ainsi que les personnes qui travaillent dans une atmosphère sèche et chaude, ou encore dans un endroit pollué par la poussière et la fumée de tabac.
À l’apparition des premiers symptômes, le conseil de l’ophtalmologiste est nécessaire, ne serait-ce que pour vérifier l’absence de toute autre cause ou raison visuelle mais aussi pour évaluer la sécrétion lacrymale.
En règle générale, en travaillant sur l’ordinateur, prendre l’habitude de cligner les yeux fréquemment, s’instiller un hydratant avant toute séance prolongée face à l’écran, faire des pauses et placer l’écran à une hauteur confortable sont des mesures simples et faciles, susceptibles d’éviter bon nombre de désagréments...

SEPT POUR CENT DES GARçONS sont CONCERNÉS
La descente des testicules

On évalue à 7% des cas la non-descente des testicules dans les bourses, normalement effectuée au cours du troisième trimestre de la grossesse.
Tout au long de la gestation, les testicules migrent dans l’abdomen du fœtus mais c’est durant le dernier trimestre qu’ils gagnent leur place définitive.
Dans ce processus, deux anomalies existent: la cryptorchidie et l’ectopie.
L’arrêt de l’un ou des deux testicules entre l’abdomen et l’intérieur du scrotum (la poche située sous le pénis) caractérise la cryptorchidie. Plus fréquente chez les prématurés, elle survient aussi chez des enfants nés à terme.
L’ectopie indique la déviation d’un testicule dans son trajet vers sa place définitive. Une fois sorti de l’abdomen du fœtus, il s’est détourné vers la partie interne de l’abdomen ou, dans certains cas plus ou moins exceptionnels, vers le périnée...
Dans un nombre assez important de cas, le testicule déplacé continue sa migration durant la première année après la naissance, plus particulièrement vers le troisième mois, sous l’effet d’une production d’hormones mâles. C’est la raison qui incite les urologues, spécialisés en pédiatrie, à recommander d’attendre la fin de la première année après la naissance pour prendre la décision d’intervenir chirurgicalement.

Atomes crochus
Nés pour s’entendre?

Des chercheurs de l’Inserm, l’institut de recherche scientifique et médicale (France), ont voulu explorer la raison qui pousse certains individus vers des comportements antisociaux, ainsi que celle qui prive certaines personnes de tout sentiment envers les autres, leur inspirant des réactions hostiles.
L’étude du cerveau de plusieurs volontaires ayant pris part à ces études a démontré que les zones cérébrales impliquées dans la sympathie sont liées autant aux émotions qu’aux «représentations motrices partagées».
À l’inverse, quand l’interlocuteur est jugé peu agréable ou sympathique, la zone émotionnelle reste totalement inactive, tandis que la région affectée à la gestion des conflits fonctionne de manière particulièrement active.
Cette expérience, inédite jusqu’à présent, illustre le fait que les zones impliquées dans la sympathie sont liées également à la gestion des conflits sociaux. En d’autres termes, cœur et cerveau ne sont pas aussi loin l’un de l’autre qu’on ne l’imagine...

RUBRIQUE RÉALISÉE PAR Claire Gebeyli
Proche de la grippe espagnole qui ravagea bon nombre de pays après la Première Guerre mondiale (1918), la pneumonie atypique ou Syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) est venue rappeler que le monde, même aujourd’hui, n’est nullement à l’abri d’une épidémie dévastatrice. Malgré l’existence des antibiotiques, antiviraux, des vaccins et même du Réseau mondial de surveillance...