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INDUSTRIE - Pas de message politique par le biais de la foire commerciale, selon l’ambassade des États-Unis Le partenariat libano-américain à l’honneur au Salon « Made in America »

La première édition de « Made in America », organisée pour promouvoir des produits en provenance des États-Unis, se place sous le signe du partenariat libano-américain, avec la participation de plus de 100 sociétés, déjà implantées au Liban, pour la plupart.
« Nous voulons dynamiser les échanges entre le Liban et les États-Unis et promouvoir de nouveaux produits américains », affirme l’attaché commercial et économique à l’ambassade américaine à Beyrouth, James E. McCracken. Il précise que les préparatifs du Salon datent de septembre 2002, année qui n’a pas été aussi bonne que prévu avec une baisse de 10 % des exportations américaines vers le Liban, selon les chiffres fournis par l’ambassade américaine à Beyrouth. Ces exportations représentent quand même 7 % du total des importations libanaises, soit 464,5 millions de dollars, les États-Unis étant le quatrième fournisseur du Liban en 2002, derrière l’Italie, l’Allemagne et la France. Le président de l’Association des industriels, Fadi Abboud, souligne l’importance du rôle des compagnies américaines dans l’économie libanaise, indiquant que la plupart des firmes américaines interessées par le Liban appartenaient à des émigrants libanais.

Une nouveauté : les technologies de l’environnement
Juxtaposé au Salon « Fabriqué au Liban » au Centre de promotion des exportations, au port de Beyrouth, la foire rassemble des pavillons représentant plusieurs secteurs, avec en tête l’électroménager (33 sociétés), suivi du secteur des services (21), des technologies de l’information et de la communication (20), des technologies de l’environnement, un secteur plus ou moins nouveau sur le marché local (15), le secteur pharmaceutique (11), ainsi que l’agroalimentaire et quelques ONG comme Amideast ou la YMCA.
M. McCracken explique que la majorité des exposants, tels que Microsoft, Cisco, Jonhson&Johnson, Citibank, Western Union ou encore FedEx, sont bien connus du public libanais.
D’autres compagnies, telles que Castle Products, Radio Shack, Tyson Food ou CST industries, font leurs premiers pas sur le marché local. Ce sont surtout des entreprises qui s’occupent de ce qu’on appelle les technologies de l’environnement, thème de l’édition de cette année. Castle Products, spécialisée dans les détergents et les désinfectants dérivés de produits naturels, est connue par exemple uniquement des industriels et des universités. Son représentant pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, Fred Chammas, aspire à faire connaître les produits « écologiques » à un plus large public.
L’attaché commercial affirme que l’ambassade des États-Unis n’a nullement « l’intention de transmettre un message politique » à travers cet événement qu’il qualifie de « purement commercial et économique ». Et d’ajouter : « Ce Salon n’a rien à voir ni avec la campagne appelant au boycott des produits américains ni avec la guerre d’Irak. » Des groupes de manifestants s’étaient rassemblés avant-hier hors de l’enceinte du Centre des exportations pour fustiger la politique étrangère américaine et appeler au boycott des produits américains.
Selon M. McCracken, le partenariat libano-américain a de beaux jours devant lui. « La coopération entre nos pays culminera avec la réouverture du marché irakien ; le Liban peut devenir la porte d’accès des sociétés américaines au marché irakien ainsi qu’aux autres marchés régionaux. » Il a affirmé que les industriels et les commerçants libanais ne doivent pas se sentir désavantagés dans la période d’après-guerre. « Ils feront face à davantage de compétitivité surle marché irakien, c’est tout », a-t-il précisé.
« Made in America 2003 » est organisé par l’ambassade américaine à Beyrouth, le département du Commerce aux États-Unis, l’agence de développement USaid, en coopération avec la Chambre de commerce libano-américaine et l’Association des industriels. La foire sera clôturée ce soir même, à 22h.

Rana MOUSSAOUI
La première édition de « Made in America », organisée pour promouvoir des produits en provenance des États-Unis, se place sous le signe du partenariat libano-américain, avec la participation de plus de 100 sociétés, déjà implantées au Liban, pour la plupart.« Nous voulons dynamiser les échanges entre le Liban et les États-Unis et promouvoir de nouveaux produits américains », affirme l’attaché commercial et économique à l’ambassade américaine à Beyrouth, James E. McCracken. Il précise que les préparatifs du Salon datent de septembre 2002, année qui n’a pas été aussi bonne que prévu avec une baisse de 10 % des exportations américaines vers le Liban, selon les chiffres fournis par l’ambassade américaine à Beyrouth. Ces exportations représentent quand même 7 % du total des importations libanaises,...