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Tennis - L’Australien Mark Philippoussis a fini par s’incliner en finale de Wimbledon Roger Federer, un grand champion est né(photos)

Attendu depuis plusieurs années, l’avènement du Suisse Roger Federer, tête de série n° 4, s’est produit lors de la finale du 117e tournoi de tennis sur gazon de Wimbledon, au cours de laquelle il a battu l’Australien Mark Philippoussis (48e mondial) 7-6 (7/5), 6-2, 7-6 (7/3) en 1 heure 56 minutes, dimanche.
Il est vrai que Philippoussis avait joué deux matches très durs en quatre sets auparavant, et deux matches encore plus durs en cinq sets. Et qu’il était resté 5 heures 35 minutes de plus sur le court que Federer, qui n’aura abandonné qu’un seul set en chemin. Le Néerlandais Richard Krajicek avait été le dernier à faire aussi bien en 1996.
Alors que le choc entre les deux hommes s’annonçait terrifiant, un événement plaisant marqua leur entrée sur le central bondé. Le petit homme aux cheveux aussi blancs que sa blouse qui portait leurs sacs salua à sa sortie les 13 810 spectateurs comme un poids coq venant de s’emparer du titre mondial. Il partait à la retraite après des années de loyaux services et le public lui fit une ovation.

Absolue sérénité
Dès le pemier set, il fut évident que Federer était déterminé à ne pas se laisser marcher sur les pieds. Si Philippoussis claqua un ace à 222 km/h, c’est lui qui inscrivit le premier jeu blanc. Certes, aucune balle de break n’avait été enregistrée, mais l’Australien s’était rendu coupable de deux doubles fautes avant le jeu décisif.
Alors qu’il avait accumulé 164 aces depuis le début du tournoi, voilà que Federer en avait réussi un de plus que lui, soit 7 contre 6. Après un échange de service dans les deux premiers points du jeu décisif, Philippoussis fit une troisième double faute pour donner deux balles de set à son adversaire. En retournant la deuxième d’un grand coup droit dans les nuages, il lui donna également la manche.
Son moral en fut si affecté qu’il concéda un double break au début de la deuxième. Remportant son service pour mener 4-0, Federer n’eut plus dès lors qu’à dérouler en faisant sortir alternativement la foudre et des caresses de sa raquette magique. Tout ce qu’il faisait était propre et net. D’une absolue sérénité, il gratifia même son adversaire de plus en plus morose d’un de ses 8 passings de la partie. Effectué celui-là d’une volée basse de revers du fond du court.

Les dés étaient jetés
Les dés étaient jetés et la troisième manche manqua un peu de passion. Cependant que Federer continuait d’aligner régulièrement ses 7 aces par set, le nombre des fautes directes de Philippoussis bondit à 10. Dans le deuxième jeu décisif, il y eut de nouveau un échange de service au début. Puis le Suisse obtint deux mini-breaks avec son sixième retour gagnant et un service-volée sans grande conviction raté par l’Australien.
Il eut ensuite cinq balles de match à 6-1 et attendit patiemment que Philippoussis mît d’un coup droit un peu las la troisième dans le filet. Champion junior en 1998, il venait d’obtenir la consécration au plus haut niveau à 21 ans.
Sa victoire lui vaut d’occuper la première place dans le championnat ATP de la saison, avec 5 tournois gagnés, soit un de plus que l’Américain Andre Agassi, et de progresser à la troisième, la meilleure de sa carrière, au classement technique. Capable de battre n’importe qui n’importe quand, il est devenu le 46e vainqueur d’un tournoi du grand chelem depuis le début de l’ère Open, en 1968, après deux matches étincelants en demi-finale et en finale.
« Un résultat dans un tournoi du grand chelem, c’était tout ce qui manquait à ma carrière », s’est-il réjoui. Voilà qui est fait. Et très bien fait.
Attendu depuis plusieurs années, l’avènement du Suisse Roger Federer, tête de série n° 4, s’est produit lors de la finale du 117e tournoi de tennis sur gazon de Wimbledon, au cours de laquelle il a battu l’Australien Mark Philippoussis (48e mondial) 7-6 (7/5), 6-2, 7-6 (7/3) en 1 heure 56 minutes, dimanche.Il est vrai que Philippoussis avait joué deux matches très durs en quatre sets...