Le souk est vieux de 700 ans, comme l’a expliqué M. Chaarani. Il s’agit du seul souk de la ville qui a gardé son cachet et qui est toujours spécialisé dans la fabrication et la vente des tissus et de la soie. « Nous avons voulu que la rénovation de ce souk par la Fondation Issam Farès soit la première étape d’un plan global de remise en état de tous les souks de la ville », a-t-il ajouté.
Ce projet plus global, le ministre de la Culture en a parlé, précisant que « lors d’une réunion avec un responsable de la Banque mondiale, il y a quelques jours, nous avons reçu l’accord de principe pour le lancement de cette initiative, et nous n’attendons plus que la signature finale ». M. Aridi a souligné que « l’État ne peut rien imposer aux collectivités locales si celles-ci ne sont pas prêtes à assurer l’infrastructure politico-sociale nécessaire ». « J’appelle tout le monde à s’éloigner des susceptibilités politiques qui sévissent autant dans nos régions que dans nos courants politiques », a-t-il poursuivi. « Nous aspirons tous au classement de la ville sur une liste prestigieuse, comme celle du patrimoine mondial, par exemple. Mais cela implique que nous devons assumer nos responsabilités avant de demander aux autres de nous aider. »
Pour sa part, M. Salem a indiqué qu’« un accord a été signé entre le conseil municipal et la fondation, à la suite duquel un comité formé de spécialistes et de scientifiques a été créé ». Ce comité a ensuite organisé un concours auquel ont participé de nombreux bureaux d’architecture, et c’est celui de l’ingénieur Jean Yasmine qui a été choisi. M. Salem a révélé que « le travail commencera dans les semaines qui suivent ».
Michel HALLAK
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