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Sommet arabe Radicaux et modérés déjà à couteaux tirés à Charm el-Cheikh

Charm el-Cheikh, de notre envoyé spécial Abdo Chakhtoura Encore un sommet qui se prépare dans la désunion à un moment où la nation arabe est menacée de guerre et de « remodelage », euphémisme US synonyme d’éclatement. Enfin réunis, après moult péripéties et revirements, pour préparer le sommet arabe de samedi, les 22 ministres des AE des pays de la Ligue s’affrontent déjà à couteaux tirés dans les coulisses de l’hôtel Sheraton de Charm el-Cheikh, un palace habituellement fréquenté par les touristes fortunés, amateurs de plongée sous-marine. Deux camps se déchirent sur le dossier irakien. Les « radicaux », regroupant principalement la Syrie, le Yémen et le Liban, qui s’opposent aux « modérés » menés par l’Égypte et la Jordanie, renforcés par les Émirats du Golfe. Les premiers sont partisans d’une résolution musclée dénonçant une éventuelle frappe contre l’Irak, les seconds sont accusés de vouloir faire le jeu de Washington, l’allié de toujours. Entre les deux, un Amr Moussa – agacé de ne pas pouvoir sauver une apparence d’union – qui joue à la diva effarouchée, éludant d’un geste vague et nerveux les questions embarrassantes sur ce qu’on appelle déjà ici « la guerre des couloirs ». Page 11
Charm el-Cheikh, de notre envoyé spécial Abdo Chakhtoura Encore un sommet qui se prépare dans la désunion à un moment où la nation arabe est menacée de guerre et de « remodelage », euphémisme US synonyme d’éclatement. Enfin réunis, après moult péripéties et revirements, pour préparer le sommet arabe de samedi, les 22 ministres des AE des pays de la Ligue s’affrontent déjà...