Actualités
PATHOLOGIE Les infections nosocomiales (photos)
Par GEBEYLI Claire, le 25 février 2003 à 00h00
On qualifie d’infection nosocomiale, une infection attrapée en cours d’hospitalisation, quarante-huit heures après l’admission du patient, ou trente jours après une intervention chirurgicale. Ou encore au cours de l’année suivant la pose d’une prothèse ou d’un implant. C’est du moins la définition ayant cours en France et dans un nombre de pays occidentaux. Comment s’expliquent ces infections, très rares dans le passé, dont la multiplication (800000 cas en France, annuellement) a forcé les autorités sanitaires de certains pays d’établir des critères précis permettant de les définir. Selon le Conseil supérieur d’hygiène publique français, ces infections sont inhérentes à l’introduction de nouvelles technologies et intrusions dans le corps humain, inexistantes ou très limitées dans le passé. Bien que les infections nosocomiales ont toujours existé, les explorations et diverses méthodes thérapeutiques actuelles imposent des interventions qui multiplient, malgré toutes les précautions prises, le risque d’infections. Selon les statistiques étrangères, les secteurs les plus touchés seraient les services de réanimation et la chirurgie orthopédique. Les patients les plus vulnérables sont les personnes âgées, les nourrissons, les grands patients atteints de maladies graves ainsi que les prématurés. Les premiers responsables de ces infections sont des bactéries, des champignons, des virus ou encore des parasites. Les plus assidus seraient les staphylocoques dorés, des bactéries tenaces difficiles à combattre, responsables parfois de septicémie. Un phénomène alarmant, c’est la résistance que ces agents infectieux développent de plus en plus face à la pénicilline, jadis agent de destruction souverain contre l’infection. Heureusement, l’avènement des oxazolidinoses, nouvelle famille d’antibiotiques, autorise, d’après les résultats, des espoirs concrets. D’autant plus que, selon certaines études, ces nouveaux venus agiraient contre les germes dits à Gram+ responsables de plus de 30% des infections nosocomiales. Une nouvelle classe d’antibiotiques Les oxazolidinones, ayant pour premier représentant le linézolide, apportent de grands espoirs pour soigner des maladies sans solution jusqu’à présent. Pour l’instant, ils sont réservés aux cas les plus difficiles ou les plus graves, afin de préserver leur résistance. Ils ne sont ainsi utilisés que dans les services de réanimation dans certaines capitales occidentales, uniquement chez les adultes et les patients fragilisés. D’ailleurs, s’agissant d’un médicament très innovant, son usage reste restreint et son prix très cher. Diététique Les graines, une mine de nutriments Magnésium, potassium, cuivre... Le monde végétal n’est point avare de ses trésors... Ces précieux éléments sont contenus dans les graines et les noix avec aussi d’autres éléments, également précieux pour l’organisme humain. Cuivre, magnésium et potassium Contre la fatigue et le stress, le cuivre est indiqué avec, en prime, un surplus d’énergie. Quelques noix de cajou croquées quotidiennement assurent l’apport nécessaire et un excès de vitalité. Mais attention, les fumeurs et les citadins ont tendance a en avoir trop... Potassium, l’ennemi du sodium Graines et noix sont riches en potassium, un élément qui gère l’eau dans l’organisme humain. Son principal rival n’est autre que le sel, autrement dit le sodium. C’est lui qui vole l’eau puisqu’il est le principal auteur de la rétention d’eau par l’organisme. À y penser si on est hypertendu, car souvent l’hypertension est due à un déséquilibre sodium-potassium. L’abus de café, par ailleurs, peut entraîner un manque ou un déséquilibre entre ces deux éléments. Cuivre contre stress Quelques noix de cajou croquées quotidiennement sont très utiles par temps de fatigue et de stress. Le cuivre redonne de l’énergie et de la vitalité. Magnésium contre stress Noisettes et pignons apportent du magnésium, essentiel dans la transmission de l’influx nerveux et les contractions musculaires. Associé au calcium, le magnésium facilite l’endormissement. Il permet, également, d’éviter les crampes musculaires après un effort physique prolongé. L’hémochromatose, ou quand l’organisme accumule le fer L’hémochromatose est une maladie due à l’accumulation de fer dans les tissus de l’organisme, trahissant une mauvaise régulation de l’absorption de cet élément par l’intestin. La surcharge en fer atteint petit à petit le foie, le pancréas et le cœur. Elle peut entraîner une cirrhose hépatique, un diabète, une insuffisance cardiaque. Ces signes révélateurs sont: une sensation de fatigue intense, la coloration grise de la peau et l’augmentation du volume du foie. Un dosage sanguin du fer peut révéler ou confirmer sa présence. Le diagnostic se base sur un bilan sanguin révélant un diabète d’apparition tardive, résultant d’une hémochromatose. Une évolution à risques Curieusement, cette maladie touche particulièrement le sexe masculin. Le dosage sanguin du fer, un bilan hépatique et cardiaque combinés à la recherche systématique d’un diabète permettent la surveillance de l’évolution de ce mal. Contrairement aux conceptions passées, l’hémochromatose n’est pas une maladie héréditaire rare. D’après les études récentes, elle se classe parmi les maladies génétiques. Pour confirmer son diagnostic en cas d’hémochromatose héréditaire, il existe un test génétique. Dans pareil cas, il importe d’instaurer un traitement adéquat précoce afin d’éviter l’apparition de complications sévères. Il semblerait que des saignées régulières contribuent à une normalisation du taux de fer dans le sang. Mais c’est au médecin traitant de décider l’opportunité de cette méthode thérapeutique. Le désordre est-il une maladie? Face au fatras immonde dans lequel se complaisent certains individus, on se demande si le désordonné n’est pas un malade qui s’ignore... Comment expliquer autrement l’immonde pagaille dans laquelle il se complaît sans nul état d’âme? Un fatras pareil ne reflète-t-il pas un désordre intérieur? Le psychiatre François Lelord, coauteur, avec C. André, de La force des émotions (Éd. Odile Jacob), assure qu’il n’est pas nécessairement le cas. Car il existe trois catégories de désordonnés: le premier ne se soucie tout simplement pas de rangement; le deuxième est incapable de gérer son temps, jonglant entre retards et impératifs de la montre et du calendrier, et cela en permanence; le troisième manifeste, par son désordre souvent accompagné d’une expression déstructurée, une pensée confuse... «Dans ces trois cas distincts, estime le psychologue, le désordonné souffre de l’association de trois faiblesses: a) la difficulté d’harmoniser“ranger” le présent; b) de planifier le futur; c) de vérifier son action. Dans ce sens, il est aux antipodes du maniaque qui pratique l’excès inverse dans les trois domaines.» Enseigne avec tact Le désordre, heureusement, n’implique pas désorganisation. Un désordonné peut être un coordinateur capable, un conseiller méthodique, un chef de famille «planificateur». Ranger lui demande une motivation particulière que, généralement, il ne trouve pas... À l’opposé des maniaques du rangement obsessionnel, il ne trouve pas dans la «mise en ordre» un moyen d’apaiser ses angoisses. En couple, ou en famille, entre enfants et parents, c’est une source majeure de conflits. La transformation toutefois du petit désordonné ne peut jamais être radicale. Le petit maître en pagaille est porteur d’une propension durable... «La tendance au désordre est une composante de la personnalité, affirme le psychologue F. Lelord, en partie innée et héréditaire, elle est quasi inaltérable.» D’ailleurs le désordonné lui-même n’éprouve jamais le besoin de changer. Son désordre ne le dérange pas outre mesure. Autrement, il aurait mis de l’ordre dès le début de la pagaille... RUBRIQUE RÉALISÉE PAR Claire Gebeyli
On qualifie d’infection nosocomiale, une infection attrapée en cours d’hospitalisation, quarante-huit heures après l’admission du patient, ou trente jours après une intervention chirurgicale. Ou encore au cours de l’année suivant la pose d’une prothèse ou d’un implant. C’est du moins la définition ayant cours en France et dans un nombre de pays occidentaux. Comment s’expliquent ces infections, très rares dans le passé, dont la multiplication (800000 cas en France, annuellement) a forcé les autorités sanitaires de certains pays d’établir des critères précis permettant de les définir. Selon le Conseil supérieur d’hygiène publique français, ces infections sont inhérentes à l’introduction de nouvelles technologies et intrusions dans le corps humain, inexistantes ou très limitées dans le passé. Bien...