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VOGUES ET LUBIES Des jeans « personnalisés »(photos)
Par GEBEYLI Claire, le 06 février 2003 à 00h00
La crise économique aidant, les grands producteurs se mettent à l’écoute des consommateurs... Les États-Unis viennent en tête de cette tendance et les grandes marques, des vêtements aux automobiles et des accessoires aux vélos, se mettent à «personnaliser» leurs produits suivant le souhait des clients. Il ne faut pas oublier que, sur le marché international, la concurrence devient féroce et la clientèle forcément de moins en moins fidèle. Pour l’attirer, les marques déploient des astuces et de l’ingéniosité. Parmi elles, l’offre de produits «personnalisés», selon les goûts, les envies ou les besoins de l’acheteur. Du presque sur-mesure même pour du prêt-à-emporter. Il s’agit donc d’offrir à l’acheteur ce qui contribue à le «fidéliser» à la marque. Le phénomène est flagrant dans le domaine des jeans «personnalisés», un marché de masse saturé, selon l’avis des économistes. En effet, les collections se suivent en se ressemblant et les avertis parlent de saturation... Pour les producteurs, il s’agit bien plus de fidéliser la clientèle plutôt que de recruter de nouveaux clients, d’autant plus que la qualité est quasi la même et les prix se valent. Les économistes parlent à ce propos de «customisation» (de l’anglais «customer», qui signifie client), lire recherche de fidéliser la clientèle puisque, d’une boutique à l’autre, les jeans se ressemblent. Cette nouvelle tendance marketing, que le marché des jeans concrétise, est appelée aux États-Unis «one to one» («de l’un à l’autre»). Différencier l’achat par des détails qui le rendent unique, selon le souhait du client: applications, impression, dessin, broderies, etc. Valable pour les jeans, la tendance se répercute de plus en plus sur d’autres pièces de l’habillement «grand public»: tee-shirts, tricots, vêtements de sport, etc. Chaque pièce devient ainsi unique, s’intégrant à la «spécificité» de chaque client... L’intervention «marketing» en question connaît un tel succès outre-Atlantique qu’elle a immédiatement gagné des adeptes parmi les pays de l’Europe, devenant vitale pour les grandes entreprises vestimentaires. De grands noms s’y sont mis et plus question d’avoir des pièces en série, identiques et neutres... En Grande-Bretagne, on se fait tailler un Levi’s à ses mensurations, mais on choisit sa teinte, ses broderies, ses perles ou les caractères du slogan qu’on souhaite qu’il soit porteur. Aucun jeans dorénavant ne doit être identique à un autre. On trouve la même tendance chez d’autres marques aussi. Chez Nike, la couleur, le logo, les initiales du porteur ou quelque dessin-motif original choisi «personnalisent», en paire unique, les chaussures achetées. Aucun achat n’est plus anonyme ou semblable à celui d’un autre consommateur. Les amateurs de Kickers passent leurs commandes via Internet indiquant la teinte précise, colorant leur chaussure fétiche. À Paris, sur le site des Galeries Lafayette, on peut se faire tailler des vêtements sur-mesure grâce à un mannequin virtuel personnalisé en 3D. MAQUILLAGE Quand le visage est trop fin... Des pommettes émaciées durcissent les traits et vieillissent l’expression. Pour redonner une certaine rondeur au visage, le blush est un allié précieux... Mais attention... Les couleurs foncées creusent les traits tandis que les claires donnent du relief. Pour atténuer des joues trop creuses, appliquer une poudre compacte foncée sur la partie saillante des pommettes et une claire sur le creux des joues. Le blush donc ne doit pas être appliqué dans le creux des joues, car il risque d’accentuer leur côté anguleux. Avec un gros pinceau rond, l’appliquer en arrondi sur le sommet de la pommette, là où l’os se fait le plus saillant. Si on emploie un fard en crème, tapoter le produit du bout des doigts sur la pommette jusqu’à ce que sa teinte se fonde parfaitement à la carnation. Si le menton est, même légèrement, proéminent, trait fréquent des visages très fins, voire maigres, déposer une touche de blush sur sa pointe, ce qui atténuerait son effet visiblement. Éviter les teintes foncées (bruns, cuivre) qui durcissent trop. Leur préférer les teintes qui donnent du relief, comme les pêche, abricot, miraculeuses pour le réveil des teints ternes. L’avantage du rouge Pour donner de la rondeur à l’ensemble du visage, rien de mieux que de se dessiner une bouche ultragourmande. Avec un crayon à lèvres bien taillé, assorti au rouge à lèvres ou d’une teinte très proche de celle de sa peau, redessiner, en partant du centre de la bouche et en descendant vers les commissures, le contour des lèvres, à 1mm au-dessus. Procéder par petits traits fins, ce qui permet de corriger les erreurs plus facilement. Veiller à ce que le haut des lèvres supérieures (dit le cœur) ne soit pas pointu mais bien arrondi. Dernier geste: appliquer le rouge à lèvres. Renoncer aux teintes foncées et opter pour les rouges purs, vifs, ou orangés. Le gloss donnera un effet volumineux. En déposer une touche par-dessus le rouge à lèvres, juste au centre de la bouche. CHEVEUX À chaque problème une solution La belle chevelure, soyeuse, opulente, brillante à souhait, constitue un don précieux qui mérite amplement les soins qu’elle reclame. Cheveux secs ou trop gras, ternes ou en chute libre, trop fins ou cassants, autant de problèmes qui paniquent toute femme soucieuse de cet inestimable capital. Selon les dermatologues, l’accumulation de sébum, qui engorge les racines à la surface du cuir chevelu, a une relation directe avec les étapes hormonales qui jalonnent la vie féminine. À la puberté, il y a une augmentation du sébum (la substance grasse sécrétée par le cuir chevelu). Les spécialistes conseillent de se laver les cheveux aussi souvent que nécessaire mais avec des produits spécialement formulés. Le problème des cheveux gras correspond à un emballement des glandes sébacées (productrices de graisse) du cuir chevelu. D’où le conseil de se laver les cheveux en douceur, sans masser le cuir chevelu. Mais il ne faut pas dépasser deux shampooings par semaine. Préférer les shampooings adoucissants ou équilibrants, dont les formules agissent en douceur afin d’éviter l’excitation des glandes sébacées, productrices de la sécrétion graisseuse du cuir chevelu. Quand les cheveux vieillissent Pour que la chevelure garde sa jeunesse, la cure antiâge est à recommander. D’après une étude entreprise par L’Oréal, ils deviennent plus fins et plus secs, au fil des années. Des remèdes ont été conçus par certains laboratoires visant à gainer le cheveu, tout en augmentant son volume et son tonus. Un grand coiffeur parisien propose à sa clientèle un cocktail de vitamines, de céramide et de kératine à utiliser en cure intensive destinée aux cheveux très désséchés, complétée par un après-shampooing et un masque. Un grand laboratoire (Organic’s) propose de son côté un produit à base de vitamine E et de collagène (82% de résultats positifs pour des cures de 2 à 3 semaines). Le couple revitalisant s’accumule à l’intérieur de la fibre capillaire, la dynamisant au fur et à mesure... La jeunesse via laser Précieux ami de l’âge mûr, le laser gomme les rides et, mieux encore, retend la peau. Ce rayon lumineux très puissant élimine couche cutanée par couche cutanées, avec une profondeur calculée au micron près. Les médecins parlent de «resurfaçage». Indiqué au traitement des peaux altérées par le soleil, ce traitement supprime les rides en resserrant la trame du collagène, ce qui soulage la peau. Dans les quinze jours qui suivent, ils interdisent sorties et contacts, car les rougeurs persistent deux mois. Le laser CO2 réalise un formidable rajeunissement. L’«Erbium» offre des suites plus courtes mais son action est moins profonde. Cette méthode, comme toute application de laser, exige des mains et des services spécialisés dans cette technique. Donc la prudence s’impose. L’art du jardin L’univers des plantes, des arbres et des jardins n’est nullement exclu des phénomènes de mode. Une récente étude entreprise en France, à l’initiative des professionnels, des styles et de leur évolution, avec la collaboration d’une société d’aménagement d’espaces verts urbains, a souligné dans ses conclusions la présence du phénomène de vogues. Les conclusions des travaux mettent en lumière la tendance à préférer des lignées de plantes, comme c’est le cas pour les vêtements ou l’aménagement des intérieurs. Il existe ainsi des vogues en matière de plantes, d’arbres et même de... fleurs. Les experts ont relevé que la préférence collective est pour les arbres à ombre, qui isolent des contraintes citadines dans les milieux urbains. La recherche de la nature inspire l’intérêt pour les végétaux d’allure naturelle: herbes folles, graminées. La nostalgie d’horizons neufs, de dépaysement, s’exprime à travers le choix de plantes bizarres ou insolites. Pour preuve du bien-fondé de ces observations, les chercheurs citent comme exemple un site parisien, à proximité de l’Observatoire, exécuté sous la supervision du botaniste Victor Blanc, dont le parcours initiatique correspondait parfaitement au choix des végétaux à ombre et à leur disposition sur le terrain choisi. Un carnet de tendances illustré sera ainsi lancé, par le groupe d’études formant le comité, chaque année lors des Journées des plantes. L’initiative a été inspirée par le fait que, chaque année, plusieurs dizaines d’espèces végétales disparaissent, sans compter les variétés qui se perdent dans l’indifférence et l’ignorance générales. Si pour la mode vestimentaire ce fait contribue à fouetter l’imagination des créateurs, dans le monde végétal, il s’agit de pertes horticoles et d’appauvrissement du capital végétal. La «mode verte» donc concrétise une prise de conscience qu’on souhaiterait aussi pour le Liban. D’autant plus que des études effectuées ont démontré que le «réveil vert» permet la découverte ou la redécouverte des plantes qui enrichissent le patrimoine végétal d’un pays... Une crème à la DHEA Il fallait s’attendre, et voilà que ça n’a pas tardé... Un laboratoire français vient de lancer une crème à base de DHEA, l’hormone dite «de la jouvence». Son principe consiste à l’emploi non pas de l’hormone elle-même, qui a des propriétés hormonales, mais à un dérivé dont le taux diminue dans la peau, au fil des ans, ce qui entraîne la flétrissure cutanée. Cette molécule, qui sert de base à une crème de soins, reste en surface, ne traitant ainsi que les couches superficielles de la peau (l’épiderme). Des essais dermatologiques sur plus d’une soixantaine de personnes ont permis d’établir les résultats suivants: chez 17% des participantes, à raison d’une application par jour, le produit a permis une nette amélioration en matière de fermeté; 52% plus d’élasticité et 33% un lissage en surface. On pourrait toutefois se demander où réside le miracle. Car n’importe quelle bonne crème hydratante atteint le même niveau de performances, sans qu’on parle de miracle. Même si le prix de la nouvelle merveille n’est pas exorbitant (24,5 euros), on atteint les mêmes résultats ou presque avec les crèmes classiques dépourvues d’hormones ou de leurs substituts...
La crise économique aidant, les grands producteurs se mettent à l’écoute des consommateurs... Les États-Unis viennent en tête de cette tendance et les grandes marques, des vêtements aux automobiles et des accessoires aux vélos, se mettent à «personnaliser» leurs produits suivant le souhait des clients. Il ne faut pas oublier que, sur le marché international, la concurrence devient féroce et la clientèle forcément de moins en moins fidèle. Pour l’attirer, les marques déploient des astuces et de l’ingéniosité. Parmi elles, l’offre de produits «personnalisés», selon les goûts, les envies ou les besoins de l’acheteur. Du presque sur-mesure même pour du prêt-à-emporter. Il s’agit donc d’offrir à l’acheteur ce qui contribue à le «fidéliser» à la marque. Le phénomène est flagrant dans le domaine...